Attendees in the hall at the opening session of the Executive Board Meeting of the World Health Organisation, the UN's health body, at the organisation's headquarters in Geneva. The annual event is taking place in the shadow of the Corona virus outbreak, which the WHO has declared as global health emergency. *** Local Caption *** europe meetings international organisations health crowds politics

La 73ème édition de l’Assemblée générale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) s’est ouverte, depuis hier, à Genève. Elle se tient pour la première fois en visioconférence, Coronavirus oblige ! L’ambiance est, naturellement morose, par ce que marquée par les ravages d’une pandémie, dont on cherche encore à identifier « le porteur zéro « .

Comme on s’y attendait, les États-unis et la Chine poursuivent, à distance, la guerre des mots. L’OMS qui cherche à combler le gap financier, engendré par l’absence de la contribution américaine, essuie d’emblée des critiques, venant de toutes parts, critiques relatives à la manière dont elle aurait géré l’apparition de la Covid-19 à Wuhan en Chine.

Une résolution, présentée par l’Union européenne demande de procéder par « une évaluation impartiale, indépendante et complète » de la réponse internationale à la crise du Coronavirus. La réaction du ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi ne s’est pas faite attendre : « La Chine votera cette résolution », a-t-il aussitôt déclaré.

La Chine, premier pays à avoir déclaré des cas de malades de la Covid-19 en décembre 2019, est accusée par le Président américain Donald Trump, d’avoir tardé à donner l’alerte à temps et à prendre les mesures qui s’imposaient.

Par ricochet, l’OMS est également accusée par les États-unis, de n’avoir pas joué le rôle qui est le sien, dans l’alerte et la mise en œuvre d’une bonne politique de prévention et de prophylaxie.

De son côté, la Chine, même si elle admet avoir été le premier État à signaler l’existence de la maladie, n’en continue pas moins, d’affirmer que le cas « zéro » n’est pas forcément chinois, autrement dit, il s’agirait d’un cas « importé », allez savoir d’où ?

Des rumeurs chinoises, accusent un soldat G.I. (Us Army) d’être le vecteur du virus à Wuhan, où il était venu pour les besoins d’un stage.

Vrai ou faux, le monde entier constate impuissant, que le Virus a été d’abord, bien identifié en Chine, mais qu’il a fait depuis lors, plus de 91 981 victimes et a infecté plus d’un millions cinq cents mille personnes (1.500 000) aux États-unis d’Amérique !

Dans cette guéguerre des superpuissances, l’OMS risque d’en faire les frais, comme ce fut le cas pour l’UNESCO en 1984, au moment où la guerre froide entre les deux blocs de l’Est et de l’Ouest faisait rage.

Tandis que Donald Trump multiplie les attaques et menaces verbales à l’endroit de la Chine et de l’OMS, le président chinois Xi Jinping, lui, dégage ces accusations en touche et déclare que « la Chine a toujours géré la pandémie, avec transparence et vigilance ». Il promet de faire d’un éventuel vaccin contre la Covid-19, « un bien public à portée universelle » et d’allouer (2) milliards de dollars au combat mondial contre la Covid-19.

Pékin ne cesse de dénoncer une « politisation » de la pandémie et pour faire mieux, la Chine encourage instituts publics et compagnies privées à accélérer le rythme de la recherche en vue de trouver, dans les 12 mois à venir, le vaccin tant attendu contre la Covid-19. Les États-unis et l’Australie ont appelé pourtant à une enquête internationale pour déterminer l’origine du Coronavirus.

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