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Lutte contre le Covid-19: les barrières sanitaires dans les bars café

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La lutte contre la pandémie coronavirus au-delà d’être une préoccupation de premier rang des autorités guinéennes, est aussi une lutte menée par la plus part des citoyens guinéens surtout ceux vivant dans la capitale. Nous avons voulu comprendre à travers notre enquête réalisée ce mardi, 31 mars 2020

C’est le cas de certains responsables et  gérants de bars café. Fréquentés par des milieux de jeunes, les bars café constituent un véritable lieu d’attractions et de contamination du  Covid-19.

Nous sommes au café de Jobala, quartier kipé dans la commune de Ratoma , journalistes, plombiers, mécaniciens s’y retrouvent pour discuter des questions liées parfois à la politique, à la santé d’où les raisons qui ont amené le gérant à installer devant toutes les quatre entrées de son bar,  des kits sanitaires.

Rencontré dans la matinée de ce mardi 31 mars 2020, ce gérant nous explique les raisons qui l’ont motivé à faire du respect des mesures sanitaires, sa préoccupation principale.

« Cette maladie comme nous le savons tous, dépasse l’entendement humain. Connaissant le taux élevé de fréquentation dans mon restaurant, j’ai décidé de mettre en place, ces kits pour que chaque client qui entre se lave les mains et une fois fini de prendre son café, il se les lave aussi avant de sortir. En plus le café n’est plus mis dans les tasses cela pour éviter qu’une personne contaminée puisse transmettre la maladie à une autre. Jusqu’à la fin de la maladie je sers mes clients dans le caoutchouc » a-t-il expliqué.

Poursuivant, le gérant Jobala, dit être confronté à des  difficultés liées au fait que certains de ses clients ont du mal à respecter ces mesures.

« Parfois je me dispute avec certains clients qui pensent que cette maladie n’est pas vrai. Du coup, quand je leur dit de se laver les mains ils refusent. Et comme je suis exigeant, ils se lavent les mains avant d’y entrer. Il faut que les uns et les autres se lavent les mains pour se protéger et lutter contre la maladie » a  invité ce gérant aux uns et aux autres.

Dans un communiqué lu le 29 mars 2020 dernier par  le Directeur National de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire-ANSS, la Guinée a enregistré  sept nouveaux cas de COVID-19 ce qui complète le nombre de malade à 22 jusque ce mardi, 31..

Bouka Barry

Covid-19: les transporteurs publics se font rares et demandent la réduction du prix du carburant

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 Conakry est comme la plus part des grandes villes, préoccupée par le taux de contamination très élevée d’ailleurs du Covid-19. A cela s’ajoutent de sérieuses difficultés de déplacement. La réalité est sans doute, liée à la réduction du nombre de passager dans les moyens de déplacement publics suite à l’annonce du Président Alpha CONDE la semaine dernière face au Covid-19.

Dans les gares voitures, nombreux citoyens ne trouvent pas de taxis ou de minibus pour se déplacer. Pour le respect des consignes données par le Président de la République, les chauffeurs se déplacent rarement maintenant et demandent au gouvernement de réduire le prix du carburant à l’image du prix du baril à l’international.

Pour l’instant, le pays compte plus de 20 cas de Covid-19 dont le ministre Naité des travaux publics, Rabiatou Sera Diallo Présidente du Conseil économique et social et l’ex ministre de la fonction publique, Dr. Makalé Traoré.

Plus en détails, nous reviendrons sur cet article qui sera traité par notre rédaction.

Taban Sylla

Lutte contre le Covid-19 : ces mesures qui affectent la circulation routière

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Comme annoncé dans un de nos précédents articles, nous vous détaillons la difficulté que ressentent actuellement les usagers de la route à Conakry, empruntant le transport public. Suite à l’état d’urgence sanitaire prise par le président de la République pour éviter la propagation du Coronavirus, le transport urbain est fortement impacté. Les conducteurs de taxis et autres moyens de déplacement, qui contestent la mesure de limitation des passagers, bon nombre ont décidé de ne pas circuler ce lundi, 30 mars 2020. Une situation qui a gravement impactée le déplacement des citoyens.

Sur le littoral Nord de Lambangny en passant par Nongo, Kipé, Taouyah et la Belle vue, ils étaient nombreux ces citoyens qui ont raté leur rendez-vous de ce lundi par manque d’un moyen de déplacement.

Rencontrer après avoir passé 1 heure et demi à la quête d’un taxi, Fatoumata Binta Diallo la sueur sur le corps nous raconte sa mésaventure.

« C’est déplorable ce qui se passe. Ni les chauffeurs, ni le gouvernement ne se souci du peuple. Pendant que dans d’autres pays, les citoyens sont pris en charge à cause de la maladie Covid-19. Moi je dois aller rendre visite à ma tante à l’hôpital Donka et comme d’habitude, je suis venu pour m’embarquer ici et malheureusement depuis que je suis là, je n’ai pas trouvé un moyen de déplacement. C’est après avoir passé plus de 1 heures que j’ai été informé que les chauffeurs de taxi sont en grève. Et les motards en profitent pour se faire de l’argent. Où est ce que nous allons avec cette situation »,  a déploré cette pauvre dame.

Sur l’autoroute le prince, aucun taxi n’était aussi visible ce matin. Les citoyens qui veulent vaquer à leurs occupations, n’ont d’autres choix que de recourir aux services des motards, souvent à des prix exorbitants. Une situation que dénonce Ousmane Bangoura qui accuse les autorités d’être le seul responsable de la situation dans laquelle se trouve les citoyens.

« Moi je n’accuse personne si ce n’est pas les autorités. Pourquoi accepter de tels libertinages dans un pays. Si les bus du gouvernement étaient disponibles, nous n’allions pas être confrontés à cette situation. De surcroit, pourquoi prendre des mesures sanitaires sans définir les principes à suivre. Les autorités ont dit 3 personnes derrière et 1 devant cela devrait être accompagné par la diminution du prix de carburant à la pompe. Malheureusement, cette question n’est même pas d’actualité » a accusé ce citoyen.

Il est donc temps que les autorités se bougent pour trouver une solution à cette situation, surtout que le pays ne fait qu’enregistrer la pandémie coronavirus dont le nombre dépasse aujourd’hui la vingtaine.

Bouka BARRY

Lutte contre le Covid-19: l’appui des ONG auprès du gouvernement guinéen

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Dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, les ONG Tinkisso et Agil Guinée se mettent au front auprès du gouvernement guinéen, afin de booster ensemble cette pandémie hors de nos frontières. Ces deux structures se sont données pour mission de procéder à la désinfection totale des locaux et lieux de travail en mettant à disposition, des produits qui nettoient régulièrement ces différents lieux.

Dans ce combat de Tinkisso et d’Agil Guinée, aucun aspect de la question n’est négligé. Des carreaux aux murs, en passant par les portes et  autres surfaces, tout sera pris en compte. Les claviers d’ordinateurs, les poignets, les tables, les toilettes et autres, les deux structures veulent aller vite et rassurées pour la lutte conte le Coronavirus ou le Covid-19.

 

Les agents de Tinkisso et Agil vont à l’affront contre le COVID-19

Pendant tout le temps de travail que les agents auront (voir photos), plusieurs conseils sont prodigués pour permettre encore une fois aux uns et autres, de beaucoup se méfier de cette calamité qui ronge peu à peu le monde. Il s’agit :

1. Veiller à l’hygiène des locaux et la désinfection des surfaces (mise à disposition de chlore liquide).

2. Sensibiliser sur l’utilisation du chlore pour le lavage des mains (beaucoup mettent de l’eau de javel sans savoir quel dosage).

3. Mettre à disposition du personnel des solutions hydro alcooliques.

4. Aérer pour renouveler l’air à l’intérieur et éliminer les virus présents au cas où.

5. Nettoyer régulièrement avec une solution désinfectante ou à l’aide d’une lingette à usage unique les interrupteurs, les poignées de portes, les claviers et toutes les surfaces

5. Maintenir une température intérieure du logement, du bureau à plus 19°C dans toutes les pièces, et aérer l’intérieur au moins 10 minutes par jours.

 

Ces mesures ainsi que d’autres, de ces deux structures, doivent être prises en compte par tous afin de permettre à notre pays de  rapidement lutter contre cette crise qui inquiète aujourd’hui plus d’un.

 

Taban Sylla-620055558

Coronavirus: au Cameroun, le silence de Paul Biya, face à l’épidémie, fait parler

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Le silence du président Paul Biya face à la crise du coronavirus suscite la polémique au Cameroun. C’est son Premier ministre qui a annoncé les mesures de lutte contre l’épidémie. M. Biya ne s’est pas encore exprimé, contrairement à ses homologues des pays voisins. Et cela fait réagir au point de susciter une passe d’armes verbale entre plusieurs figures du parti au pouvoir et l’opposant Maurice Kamto, qui a lancé un ultimatum au chef de l’État afin qu’il s’implique « personnellement » dans la gestion de cette crise sanitaire.

Le silence, Paul Biya en est coutumier. C’est même « l’un des principaux axes de sa stratégie depuis quarante ans », estime un observateur de la vie politique camerounaise. Mais en pleine épidémie de coronavirus et alors que tous ses homologues des pays voisins sont en première ligne, le fait que Paul Biya délègue les annonces concernant la riposte au Covid-19 à son Premier ministre suscite la polémique. « Où est Paul Biya ? Le pays est-il gouverné ? », S’interroge Maurice Kamto. Vendredi dernier, l’opposant a lancé un ultimatum au chef de l’État : « Sept jours pour s’adresser aux Camerounais » et « annoncer des moyens de financement » pour les « ménages » et les « entreprises », faute de quoi, prévient l’opposant, « le peuple camerounais sera en devoir de constater sa défaillance et d’en tirer toutes les conséquences politiques ».

La réplique de la garde rapprochée…

Depuis, les poids lourds du parti au pouvoir se succèdent pour riposter. Des propos « honteux », écrit Grégoire Owona, secrétaire général adjoint du RDPC sur Facebook, accusant Maurice Kamto d’utiliser le « coronavirus comme munition politique ».

« Paul Biya n’est pas un autocrate, il sait déléguer et a donné des instructions précises », explique de son côté Jacques Fame Ndongo, secrétaire à la communication du parti dans un argumentaire de six pages où il rappelle également que Paul Biya s’est exprimé sur la pandémie sur son compte Twitter le 17 mars. « Lui (Biya) se sert avec virtuosité des moyens modernes de communication », poursuit Fame Ndongo.

Lundi soir, selon le ministère de la Santé, 142 cas confirmés de Covid-19 ont été recensés au Cameroun, dont une dizaine de guéris et 6 décès. Le ministre de la Santé annonce le lancement prochain d’une campagne de test au coronavirus dans la ville de Douala. Des équipes dédiées effectueront du porte-à-porte dans la capitale économique du 2 au 6 avril, assure le ministre. L’opération pourrait être étendue à d’autres régions en fonction de l’évolution de la situation.

http://www.rfi.fr/fr

L’hôtel Riviera Royal de Conskry: au bon coin, le bon confort, la ville se modernise de plus en plus.

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En Guinée, il n’est pas forcément évident de trouver un bon endroit où s’adonner à sa passion du jeu si l’on est féru de poker, de roulette ou de machines à sous. Il existe pourtant un endroit idéal pour cela, au cœur de Conakry, l’hôtel Riviera Royal. Mais cet établissement luxueux abrite bien plus qu’un casino et est devenu, depuis son ouverture en 2001, un des hôtels les plus réputés du pays, accueillant aussi bien les membres de la jet-set guinéenne que les étrangers de passage en Guinée pour un voyage d’affaires. Justement situé à deux pas du quartier des affaires, il est le lieu privilégié pour toute personne à la recherche de confort et de luxe dans la capitale guinéenne.

Du grand luxe pour dormir

Rien que la devise de l’hôtel pourrait suffire à le décrire : « La Guinée, comme elle devrait être ». L’ambition de l’hôtel est donc claire : offrir à ses clients le meilleur séjour possible, en alliant le charme des pays africains tropicaux au standing des plus grands hôtels internationaux. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ses dirigeants ont réussi leur pari puisque l’hôtel est un véritable paradis de verdure étalé sur plus de 28 000 mètres carrés. On y trouve donc de nombreux jardins et parcs entre tous les bâtiments, et cela à seulement 5 minutes du centre-ville et à 15 minutes de l’aéroport. C’est donc une vraie bouffée d’air pur au cœur de la ville pour tous ses visiteurs.

En plus du casino exclusif précédemment cité, le Riviera Royal a beaucoup à offrir et, en premier lieu, de nombreuses chambres spacieuses. Au total, l’établissement compte 102 suites luxueuses, dont 6 haut de gamme, toutes installées dans le bâtiment le plus nouveau et le plus moderne de l’hôtel : la Tour. En plus de cela, 52 chambres sont aussi accessibles, et celles-ci sont joliment disséminées entre les jardins et les palmiers.

Du travail et du plaisir

La plupart des clients de l’hôtel y viennent avant tout pour les affaires, il est donc primordial pour l’établissement de posséder de bonnes infrastructures pour cela. Avec 8 salles de conférences, adaptées à tout type de réunion, et 2 salles des fêtes pouvant accueillir jusqu’à 800 personnes, le Riviera Royal est très bien doté de ce côté-là et permet à ses visiteurs de trouver sur place tout l’espace et toute la technologie nécessaires à de bonnes réunions de travail. Ce sont ces infrastructures professionnelles de qualité qui ont d’abord fait la popularité de l’hôtel auprès des hommes d’affaires du pays et étrangers.

Mais il est aussi important de se détendre, et c’est là que le casino entre en jeu, puisqu’il est le seul établissement de ce type dans tout le pays. Tout l’essentiel d’un casino s’y retrouve, des classiques machines à sous aux tables de blackjack, de roulette et de poker entre autres. Il est préférable de s’y présenter bien habillé et, attention si vous voulez vous risquer à vous asseoir à une table de poker, soyez bien sûr d’en maîtriser les règles auparavant, car vous ferez face à de redoutables joueurs.

Les machines à sous ont leur place à Conakry

En plus de tout cela, l’hôtel dispose d’autres moyens de divertir ses clients puisqu’il compte aussi une piscine semi-olympique, un terrain de basket-ball, 2 courts de tennis ainsi qu’une salle de sports équipée des machines dernier cri avec une superbe vue sur les jardins et sur la piscine. Bref, il y a de quoi s’occuper et se maintenir en forme après une dure journée de travail.

Après l’effort, le réconfort

Enfin, puisque l’on peut dormir, travailler, jouer et faire du sport là-bas, il ne manque plus qu’un seul élément pour pouvoir passer tout son séjour au Riviera Royal sans avoir à sortir dehors : manger. Et là encore l’hôtel a pensé à tout puisqu’il compte 2 restaurants en son sein. Ceux-ci mixent la cuisine africaine et internationale avec des plats méditerranéens et péruviens, pour une expérience gustative inoubliable. Le restaurant Injeera est situé en bas, au cœur du parc, alors que le restaurant Siete est situé sur le toit, offrant une vue imprenable sur la ville.

Ainsi, si le Riviera Royal Hôtel, Resort & Casino est le seul établissement du pays à disposer d’un vrai casino, il a aussi beaucoup d’autres choses à offrir à ses clients pour les ravire.

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Prévention contre le COVID-19 : des barrières sanitaires visibles dans la plupart des lieux publics à Conakry

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Dans la volonté de lutter contre la pandémie mondiale Coronavirus en République de Guinée, nombreux sont ces guinéens qui ont installé des kits sanitaires devant leur lieu de travail : il s’agit des restaurants, boutiques, bar café, boites de nuit et autres.

Pour s’enquérir de la disponibilité de ces kits sanitaires, votre quotidien en ligne à fait un tour le jeudi, 26 mars 2020 dans certains lieux publics de la capitale. Au grand carrefour du centre émetteur-Kipé dans la commune de Ratoma, des seaux d’eau contenant des eaux de javel ou du savon pour se laver les mains sont visibles partout.

Ousmane Barry gérant d’un restaurant dans ce dit centre interrogé sur les raisons de sa motivation à  placer un kit devant son restaurant nous fait  savoir que la lutte contre la pandémie coronavirus doit être une préoccupation de tous.

«  C’est la seule maladie qui a occasionné pour la première fois la fermeture du lieu saint de la Mecque je veux parler de la Kaaba. Elle a également freiné l’ensemble des activités dans presque tous les pays du monde. Partout dans le monde les aéroports, les ports, hôtels, restaurants et autres sont presque fermés. C’est pour vous dire que cette pandémie au-delà qu’elle soit une réalité est aussi contagieuse. Et comme je suis un responsable d’un restaurant au centre émetteur où viens manger plusieurs personnes, j’ai donc décidé d’installer ce seau devant mon restaurant pour que mes clients se lavent les mains avant d’y entrer » a-t-il expliqué

A quelques mètres du restaurant d’Ousmane Diallo, Fatoumata Bangoura gérante d’un kiosque Guinée gammes, inquiète de l’arrivée de cette pandémie en Guinée lance un appel aux citoyens et aux autorités.

« Les citoyens doivent comprendre que cette maladie est très contagieuse. Les autorités administratives doivent prendre des mesures en aidant les citoyens dans la fourniture  des kits sanitaires. Egalement élargir les interdictions dans les marchés en les interdisant pour quelques jours comme elles l’ont fait pour les écoles » a proposé cette dame.

A rappeler qu’a date, la Guinée totalise à ce jour, 08 cas confirmés dont 1 sorti guéri selon l’agence nationale de sécurité sanitaire ANSS.

Bouka BARRY

Covid-19 : UBA met 14 millions de dollars pour la riposte

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United Bank for Africa Plc (UBA) a annoncé le  26 mars 2020 un don de plus de 14 millions de dollars, par le truchement de la Fondation UBA, en vue de soutenir la riposte globale panafricaine contre la pandémie mondiale du coronavirus (COVID-19). Et la Guinée touchée par cette pandémie a reçu ce vendredi, 27 mars son chèque de 960 millions GNF (Voir image)

Ce don va représenter un soutien important et opportun au Nigéria et à 19 autres pays africains, en leur fournissant du matériel de secours, des équipements de soins essentiels et une assistance financière aux gouvernements. Le programme de soutien UBA sera réparti comme suit :

  • 2,8 millions de dollars au gouvernement de l’État de Lagos au Nigéria
  • 1,4 million de dollars à la capitale fédérale du Nigéria, Abuja
  • 2,8 millions de dollars pour les 35 autres États du Nigéria
  • 4,2 millions de dollars aux pays africains où la banque est présente
  • 2,8 millions de dollars pour des structures sanitaires avec du matériel et des fournitures.
  • La Guinée 960 millions GNF
  • Un centre d’appel de télémédecine gratuit.

La banque panafricaine va financer immédiatement un centre médical à Lagos, au Nigéria, avec des lits pour l’isolement des patients et des équipements d’unités de soins intensifs. Ce centre sera géré et exploité en partenariat avec la structure médicale de Heirs Holdings, Avon Medical Practice.

En outre, UBA va fournir une plate-forme de télémédecine gratuite, gérée par des médecins, pour fournir des conseils médicaux aux citoyens, conformément aux impératifs de distanciation sociale.

Le président du groupe UBA, Tony O. Elumelu, a déclaré : « Il s’agit d’un moment où nous devons tous jouer notre rôle. Cette épidémie mondiale doit unir les citoyens, les gouvernements et les chefs d’entreprises, et ce sans délai. Étant donné que le nombre de cas de coronavirus augmente rapidement au Nigéria et en Afrique, le secteur privé doit travailler main dans la main avec les différents gouvernements pour endiguer la propagation de cette pandémie mondiale. »

« Nous saluons les efforts des gouvernements et nous sommes disposés à collaborer et à contribuer avec nos ressources à l’effort collectif, qui permettra une riposte rapide et efficace contre la pandémie » a-t-il ajouté.

Présente dans 20 pays africains et au Royaume-Uni, aux États-Unis et en France, United Bank for Africa a une longue expérience de soutien à ses communautés pendant les moments de difficultés.

Transcription/ Taban Sylla

36 ans après sa mort, Sékou Touré reste inoubliable

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C’est dans un climat de morosité, de tension et de suspicion caractérisé par les manifestations, vandalismes, assassinats  et incendies postélectoraux que les Guinéens commémorent le 36eme anniversaire de la disparition du père de l’indépendance du pays du président Alpha Condé qui, comme en 1958, vient de doter la Guinéen d’une nouvelle constitution légale et légitime.

La Guinée des villes et des campagnes éprise de paix, de justice et de gratitude, se rappelle aujourd’hui l’un de ses fils les plus prestigieux auquel l’Afrique et le monde ont rendu un hommage mérité il y a 36 ans.

 

En effet, c’est le 26 mars 1984, que le timonier de la révolution guinéenne, le Président Ahmed Sékou Touré s’est couché définitivement à Cleveland, Ohio aux Etats-Unis.

N’en déplaise à ses détracteurs, les obsèques de « Syli Sèkhu » furent jusqu’à aujourd’hui les plus grandes jamais organisées pour un leader politique après le Général De Gaule. Ce jour, tous les grands d’alors de ce monde étaient présents à Conakry pour rendre hommage à celui qui a consacré toute sa vie à la lutte pour le bonheur de son pays et à la décolonisation de l’Afrique.

En ce jour mémorable donc, l’un des plus illustres, il est nécessaire sinon primordial de présenter ce digne fils de la Guinée à la nouvelle génération qui , par haine ou par égoïsme de certains cadres pervers et malhonnêtes qui avaient les rênes du pouvoir de 1984 à 2008, a été diabolisé et traité de tous les noms d’oiseau. Mais quoi qu’on fasse ou qu’on dise, on ne pourra jamais travestir l’histoire encore moins la réécrire, car elle est un ensemble de faits têtus dont la falsification relève de manque de probité morale et intellectuelle, d’imposture ou de simple ignorance.

 

Loin d’une prétention de se substituer aux historiens, la seule intention ici est de rafraichir la mémoire des amnésiques et d’informer la nouvelle génération sur le parcours exceptionnel d’un homme exceptionnel qui consacra sa vie au service de sa patrie. Pour le faire, je me limiterai à son combat pour  l’indépendance de l’Afrique, sa clairvoyance et les grands moments de son règne.

 

Le premier président de la République de Guinée, le responsable suprême de la révolution, le camarade Ahmed Sékou Touré est né le 9 janvier 1922 à Faranah dans un milieu de Sarakolés. Ce descendant d’Almamy Samory Touré commence son éducation d’abord à l’école coranique et l’école rurale primaire de Faranah, ensuite l’école régionale de Kissidougou et enfin celle de Conakry où il obtiendra le certificat d’études primaires. Plus tard, pour ses positions anticolonialistes il sera exclu de l’école professionnelle Georges Poiret.

 

Obligé de se lancer très tôt dans les contingences de la vie, le jeune Sékou Touré effectuera des petits boulots et plus tard il complètera sa formation professionnelle par correspondance afin de devenir comptable.

 

Une fois le diplôme acquis, il devient employé des PTT où il sera l’un des fondateurs du syndicat des travailleurs des PTT en 1945 avant de devenir le Secrétaire général.

En 1952, il prend la tête du Parti Démocratique de Guinée, section locale du Rassemblement Démocratique Africain (RDA), et fait céder l’administration coloniale sur l’application totale du code de travail en Guinée.

 

En 1954, Ahmed Sékou Touré devient Conseiller Général de Guinée et Président de la Confédération générale des travailleurs d’Afrique noire, il est élu en janvier 1956 député à l’Assemblée nationale.

C’est à partir de là que son ascension va commencer. Dès novembre 1957, il devient le Vice-président du Conseil du gouvernement de Guinée et en juillet 1958 il en devient le Président.

Quand il fît voter « non » au referendum du 27 septembre 1958 portant sur la constitution de la 5e république et une adhésion à la Communauté française, Sékou Touré était non seulement maire de Conakry, mais député et Vice-président du Conseil depuis 1957.

 

La Guinée sera indépendante le 2 octobre 1958 et Sékou Touré devient le premier Président de la République avec Saifoulaye Diallo comme président de l’Assemblée Nationale, c’était le 15 janvier 1959.

 

Dès son accession à la présidence, Sékou Touré fera face au sabotage de la France qui imposa son véto à l’adhésion de la Guinée aux Nations Unies avant de la reconnaitre plus tard.

Face aux représailles de l’ancien maître qui a fermé toutes les portes de l’occident, le jeune Etat se retournera vers les pays soviétiques et le Ghana de Nkrumah.

 

Celui qui a dit après l’accession de la Guinée à l’indépendance que la Guinée ne sera jamais libre tant qu’une e parcelle de l’Afrique sera sous domination coloniale, créera en 1960 l’Union des Etats d’Afrique de l’ouest avec Modibo Keita et Nkuwme N’Nkrumah.

 

Les premiers efforts de ce grand Panafricanistes seront focalisés sur la lutte contre l’occupation coloniale des territoires africains. C’est pourquoi, Ahmed Sékou Touré soutiendra le PAIGC, accueillera l’ANC avec un séjour de Nelson Mandela en Guinée dans les années 60, offrira des passeports guinéens aux enfants de Patrice Lumumba, aux Sud Africains, engagera l’armée guinéenne dans la lutte pour l’indépendance de certains pays africains tels que l’Algérie, l’Angola, la Namibie, le Mozambique, etc. Il fut également le refuge des combattants de la liberté en Afrique. Tels que Bakary Guibo du Niger, la Sud Africaine, Miriam Makeda, le coprésident de la République de Guinée le Ghanéen Nkrumah, le président du PAIGC, le Bissau-guinéen Amical Cabral…et l’ancien ministre guinéen le Béninois Béhanzin.

 

Après la période de lutte des indépendances, Sékou Touré aura une grande réputation internationale et sera une référence dans le nationalisme. Mais petit à petit se développait une résistance à l’intérieur du pays marquée par de nombreux complots, souvent soutenus par les pays occidentaux.

Ainsi, trois moments forts retiendront l’attention : l’agression portugaise de 1970, la création en 1971 d’un tribunal populaire afin de juger les acteurs de cette tentative de renversement du régime où s’ensuivra une vague d’arrestations et exécutions pour complot, la situation particulière du Fouta en 1976 et l’assouplissement du régime en 1977 suite à la visite de Valérie Giscard d’Estaing. C’est d’ailleurs cette visite qui permit la normalisation des relations entre la France et la Guinée qui s’est concrétisée par la visite de Sékou Touré en France en 1982.

 

Le Président ayant constaté les limites du collectivisme dans l’économie, décide de virer vers les occidentaux, visite les Etats-Unis. C’est en pleine campagne d’ouverture politique et de libéralisation de l’économie guinéenne que le Président Ahmed Sékou Touré, rend l’âme le 26 mars 1984 dans sa salle d’opération à Cleveland alors qu’il préparait la conférence de l’OUA à Conakry la même année.

Il faut rappeler qu’après la tragique disparition de l’homme du 28 septembre, la Guinée disposait d’un réseau routier en pleine effervescence, des résultats concrets étaient là dans le domaine des emplois des jeunes qui ont été intégrés à des programmes de développement et aux unités industrielles d’Etat. Plus de 300 unités industrielles existaient dans le pays. Au nombre desquels une usine de chloroquine en forêt. Un médicament recherché pour arrêter cette pandémie qui ébranle le monde aujourd’hui.

Au plan éducationnel, les instituts Polytechniques de Conakry et de Kankan attiraient les jeunes  des pays limitrophes à cause de leur renommée et des cadres nationaux  bien formés qui y sortaient.

Sur le plan économique, tout n’était pas rose mais la Guinée connaissait la stabilité de la monnaie. Il y avait un contrôle strict de la masse monétaire, la maitrise de l’inflation par le contrôle du taux, la dette extérieure était raisonnable et les prix des produits de base sur le marché étaient contrôlés par l’Etat. Aucun commerçant ne pouvait à sa guise fixer le prix de sa marchandise sans se référer à la réglementation du Gouvernement. Donc le peuple n’était pas à la merci de ces  commerçants véreux,  spéculateurs et apatrides, qui sont entrain aujourd’hui de faire souffrir le panier de la ménagère. Un véritable pandémonium.  Nul besoin de  dire que l’Etat guinéen existait. Visible partout dans le pays. Il était garant de la sécurité et symbole de fierté nationale.

Certes la fourniture des services sociaux de base n’était pas assurée à 100%, mais la plupart  des grandes villes  de la Guinée était allumée et l’eau coulait des robinets.

Qui ne se rappelle pas la chanson du Horoya Band de Kankan ? « Ibaraye kuran menena Kankan » qui veut dire qu’on t’a vu à la lumière à Kankan.  A N’zérékoré  la Scierie de Sérédou fournissait de l’électricité à la ville et l’eau potable ne manquait. Des exemples sont légions.

Aussi, faut-il ajouter au crédit du président Ahmed Sékou Touré le rayonnement culturel et sportif de la Guinée avec les ballets africains, le Bembeya jazz National, les Amazones de Guinée, le célèbre Hafia Football Club, le Kaloum Star et la fameuse équipe féminine de Beyla, etc.

Il faut également signaler la bravoure  de notre armée sous le régime de Sékou Touré. Elle était une fierté africaine à la fois crainte et respectée. Sa discipline et son courage étaient plus que légendaires. Une armée qui s’illustra dans le maintien de la légalité constitutionnelle, s’est distinguée sur tous les fronts de lutte de libération Africaine et s’impliqua dans le secteur de la vie économique en s’investissant dans les programmes nationaux de développement.

Qui ne retient pas encore l’image des soldats dans les champs de riz, dans les fermes Agro-pastorales (FAPA) et dans la construction des routes et des pistes ainsi que les ouvrages de franchissements à travers les génies militaires sous la première République ?

Au lendemain de l’avènement des militaires au pouvoir, le 3 avril 1984, certains journalistes ni loi ni foi et intellectuels pervers ont mené une campagne de désinformation et de dénigrement contre la personne du feu président en prétendant qu’il aurait des châteaux par-ci, des appartements par là, et des milliards de dollars dans les banques étrangères , aujourd’hui ces colporteurs de mensonges sont à leurs propres frais. Puisqu’il a été démontré que le seul héritage que le présidente Ahmed Sékou Touré a laissé c’est la Guinée paisible et indépendante.
Car le combat de l’homme du 28 septembre n’a pas consisté à s’enrichir mais de libérer notre pays du joug colonial, de sauvegarder l’intérêt supérieur de la nation en protégeant nos ressources minières pour les futures générations et de faire rayonner sur le plan national et international les nobles idéaux et aspirations de la Guinée.

 

Sékou Touré n’est pas mort parce que 36 ans après sa disparition, le peuple de Guinée continue toujours de lui donner raison sur ses positions dans les grands problèmes contemporains.

 

En effet, c’est ce digne fils d’Afrique, l’un des plus prestigieux qui, après plusieurs années de lutte, a dit « NON » au Général De Gaule. Il fut le leader des artisans de l’accession de la Guinée à l’indépendance, sans pavoisements, ni salves de canon, sans délégations étrangères ni manifestations. Bref, par une procédure unique dans l’histoire de l’Afrique, et par la « baraka » d’une seule phrase : « nous préférons la liberté dans la pauvreté à l’opulence dans l’esclavage ».

Le rôle de ce tribun a été décisif dans la vague des indépendances des années 60 au sein des anciennes colonies françaises. Son appui aux mouvements de libération a été déterminant pour l’accession à l’indépendance des colonies portugaises et pour la chute de l’Apartheid. Nul ne peut ignorer le rôle majeur joué par la Guinée, à travers l’action de son Président, le camarade Ahmed Sékou Touré, pour la création de l’O.U.A., le 25 mai 1963.

Les peuples africains se rappelleront ce grand africain qui a dit, après l’accession de son pays à l’indépendance, que la Guinée ne sera jamais libre tant qu’une parcelle de l’Afrique sera sous domination coloniale. D’où son combat sans relâche aux cotés de l’Algérie, l’Angola, la Namibie, le Mozambique, la Guinée Bissau…pour leur indépendance. C’est d’ailleurs ce qui lui vaut un vibrant hommage à chaque sommet de l’Union Africaine. Car il reste un modèle et une référence pour tous les panafricanistes.

 

C’est lui qui fut le premier à dénoncer le caractère colonial du Franc CFA qui est décrié aujourd’hui partout en Afrique en créant la monnaie guinéenne   dès le lendemain de notre indépendance.

C’est lui qui a défendu avec vigueur la cause palestinienne.
Ce panafricaniste qui a toujours joint la parole à l’action et qui fut le refuge des combattants de la liberté en Afrique. Tels que Bakary Guibo du Niger, l’icône Sud-Africaine Miriam Makeba, le chantre de la chanson africaine, le coprésident de la République de Guinée le Ghanéen Kwamé N’krumah, le président du P.A.I.G.C. le Bissau-Guinéen Amilcar Cabral … et l’ancien ministre « guinéen » le Béninois Béhanzin.

Celui qui a fourni les premières armes de l’A.N.C. et délivré un passeport à Nelson Mandela dans le cadre de sa lutte contre l’apartheid.

La création de l’O.U.A. a été rendue possible grâce à la tenue de la Conférence de Casablanca en 1961, à laquelle Kwamé Nkrumah (Ghana), le Mwalimu Julius Nyerere (Tanzanie), Gamal Abdel Nasser (Égypte), Ahmed Sékou Touré (Guinée), Modibo Keita (Mali), Ferhat Abbas (Algérie) et d’autres grands dirigeants d’États africains nouvellement indépendants et des mouvements de libération nationale qui formaient à l’époque le camp progressiste avaient pris part, invités par le Roi Mohamed V du Maroc. C’est cette conférence qui a posé les jalons qui ont conduit à la création de l’Organisation de l’unité africaine (O.U.A.) en 1963.

Savez-vous que, pour le 20ème Sommet de l’O.U.A. qui était prévu à Conakry, le Président Ahmed Sékou Touré s’était engagé à faire en sorte que, le premier noyau d’un Exécutif Africain soit constitué. Ceci rendu possible à travers notamment la création de Ministères Panafricains clés tels, celui de l’Éducation, de la Recherche Scientifique et de la Culture ; des Transports et des communications ; du Plan et de l’Économie… Nous sommes convaincus qu’au regard du prestige, du respect et de l’aura dont il jouissait, le Président Ahmed Sékou Touré serait parvenu à ses fins et qu’aujourd’hui, c’est de la création d’autres Ministères Panafricains qu’il s’agirait ! ».

Les peuples du monde garderont encore en mémoire, celui qui fut un des grands médiateurs dans les conflits internationaux, tels ceux qui opposaient l’Iran à l’Irak, et le Mali au Burkina Faso.

Celui qui fut vice-président de l’O.C.I. et de la Ummah islamique et qui s’est battu corps et âme pour le retour de l’Egypte dans la Ligue Arabe et dans l’O.C.I. On se rappelle encore ce grand discours qu’il a tenu a` Rabat (Maroc), dans les années 80, lors du sommet de l’O.C.I. où il a dit en substance : « quand une sanction s’appelle suspension, elle ne peut plus durer. L’Egypte doit revenir… »

Et enfin c’est lui qui a défendu la marocanité du Sahara Occidental jusqu’à la fin de sa vie.

A cette dernière affirmation, il faut ajouter sa proposition lors du 17e sommet de l’O.U.A. à Freetown (Sierra Leone) pour sauver l’organisation qui était au bord de l’implosion: « laissons le Maroc d’un côté, le Polisario de l’autre. Ne nous divisons pas, l’O.U.A. nous est indispensable. Le problème qui nous préoccupe peut être résolu par les populations concernées, organisons les consultations… ».

Ce sont les actes posés par le Président Ahmed Sékou Touré et ses prises de position dans les conflits régionaux et internationaux qui on fait dire Aboubacar Somparé l’ancien Président de l’Assemblée Nationale en 2007 ceci: « Quelle que soit la volonté affichée d’occulter le rôle éminent joué par les compagnons de notre indépendance, on ne saurait par exemple, sans une forte dose de mauvaise foi, parler de l’O.U.A. sans mentionner feu le Président Ahmed Sékou Touré et le rôle qu’il a joué dans la libération de la Guinée et dans l’émancipation des peuples africains ».

Suffisant pour convaincre.

 

Bangaly Condé « Malbanga »

 

Le Groupement des Forces Spéciales (GFS) de l’Armée Guinéenne ont quitté Conakry

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le Groupement des Forces Spéciales (GFS) de l’Armée Guinéenne ont quitté Conakry

Le 6 février le Groupement des Forces Spéciales (GFS) de l’Armée Guinéenne ont quitté Conakry pour Nouakchott en Mauritanie par un vol spécial affrété par les Forces Armées Américaines.

Dans le cadre d’un programme dénommé FLINTLOCK, les éléments du GFS vont ainsi prendre part à un important exercice militaire de contre-terrorisme qui regroupe les Forces Armées venant de plusieurs autres pays.

Le Groupement des Forces Spéciales (GFS) de l’Armée Guinéenne seront aux côtés de leurs frères d’armes de vingt autres pays africains et européens et des Etats-Unis pour une formation et des missions de simulation pendant deux semaines.

Le gouvernement des Etats-Unis est engagé à soutenir les Forces Armées Guinéennes dans leurs efforts de renforcement de capacités contre le terrorisme.

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