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Niger : Mohamed Bazoum et Mahamane Ousmane pour un second tour

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Au Niger, le candidat du parti au pouvoir, Mohamed Bazoum, qui a recueilli 39,33% des suffrages ira au second tour de la Présidentielle du 27 décembre dernier face à l’ancien président de la République, Mahamane Ousmane, qui, lui, s’est retrouvé avec 16,99%, des votes.

Il y aura finalement un second tour de la Présidentielle au Niger. La Commission électorale a donné les résultats du 1er tour du scrutin du 27 décembre dernier, qui a vu Mohamed Bazoum recueillir 39,33% des suffrages contre 16,99%, pour l’ancien président de la République, Mahamane Ousmane.

Avec ce second tour, les cartes sont rebattues, le candidat du parti au pouvoir, Mohamed Bazoum, devra donc chercher une alliance s’il veut succéder à son mentor Mahamadou Issoufou. Bien que peu connu sur la scène politique internationale, il jouit d’un électorat très favorable au Président sortant, qui a décidé de ne pas se présenter pour un troisième mandat, contrairement à certains chefs d’États de la sous-région comme le Pr Alpha Condé en Guinée ou encore Alassane Dramane Ouattara en Côte d’Ivoire.

Pour le 2ème tour prévu le 20 février prochain, Mohamed Bazoum (61 ans), ex-ministre d’État, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses, du 12 avril 2016 au 29 juin 2020, pourra également compter sur la popularité de son parti le PNDS-Tarayya, au pouvoir depuis plus d’une décennie. Mais, il pourra même, avec stratégie, bénéficier du soutien d’autres acteurs politiques.

Quant au premier président de la République élu démocratiquement, en 1993, au Niger et renversé par un coup d’État, en 1996, Mahamane Ousmane (70 ans), il pourrait être choisi par la nouvelle alliance dénommée Coalition pour l’alternance 2020-2021. Une coalition mise en place en prélude de ces élections présidentielles. En effet, elle a promis de soutenir le candidat qui arriverait second au scrutin du dimanche 27 décembre 2020.

Cette nouvelle coalition regroupe en particulier les quatre principaux fronts de l’opposition : le Front pour la démocratie et la République (FDR), le Front de l’opposition indépendante (FOI), le Front patriotique (FPI), le Front pour la restauration de la démocratie et la défense de la République (FRDDR). L’un de ces fronts avait d’ailleurs déjà été créé dans le sillage des dernières élections de 2016.

Pour cette élection présidentielle, Mahamane Ousmane du RDR Tchanji bénéficie également du soutien d’Hama Amadou, un poids lourd de l’opposition, écarté de la Présidentielle après avoir été condamné à une peine d’un an de prison. À noter qu’au 1er tour Seyni Oumarou (MNSD) est arrivé à la 3ème place avec 8,91 %, devant Albadé Abouba (MPR) avec 6,82 % des suffrages. La cinquième place est occupée par Ibrahim Yacouba (MPN), qui a bénéficié de la confiance de 6,27 % des électeurs nigériens.

 

Algérie : les graves révélations de Saïd sur Abdelaziz Bouteflika

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Lors de l’audience de ce samedi, Saïd Bouteflika, qui a été acquitté, en même temps que ses supposés complices, a fait de graves révélations. Selon lui, le président de la République algérienne démocratique et populaire, du 27 avril 1999 au 2 avril 2019, Abdelaziz Bouteflika, est désormais en résidence surveillée.

Lors de l’audience qui s’est tenu ce samedi 2 janvier 2021, Saïd Bouteflika a même préparé un discours qu’il a lu, en vue de défendre son frère. Saïd Bouteflika a d’abord tenu à clamer son innocence en répétant à l’adresse du juge, en réponse aux questions sur la réunion du 27 mars dernier. « Je suis innocent, et je n’avais jamais comploté contre ma partie, contre mon peuple ou encore contre l’armée », a-t-il déclaré

En parlant de son frère Abdelaziz Bouteflika, il l’a qualifié de « patriote qui n’a voulu que construire son pays », tout en faisant allusion aux « proches » qui l’ont, selon lui, « trahi », avant de se retourner contre lui. Ils « se prosternaient » face à lui, a-t-il souligné.

Saïd a ensuite affirmé que Abdelaziz Bouteflika, ancien homme fort d’Algérie de 1999 à 2019, « est en résidence surveillée, et son frère se trouve en prison. Je le répète, en résidence surveillée, et son frère se trouve en prison ». Concernant les accusations portées à son encontre, et qui reviennent à la période de règne du Président déchu, Saïd Bouteflika affirme : « je n’ai jamais utilisé le sceau de la présidence de la République parce que je n’étais qu’un simple conseiller du Président qui gérait le pays ».

Quand le juge insiste pour en savoir plus sur ce sujet, Saïd Bouteflika lui répond alors : « s’il vous plaît, évitez de me poser d’autres questions sur le sujet, parce que je risque de blesser certains ». À rappeler que le tribunal militaire de Blida a ouvert le samedi 2 janvier 2021, le procès en appel lié à « l’atteinte à l’autorité de l’armée » et « complot contre l’autorité de l’État ».

Après donc deux semaines de l’annulation, par la Cour suprême, du verdict de la Cour de justice militaire de Blida, le procès en appel impliquant Saïd Bouteflika, Mohamed Mediène, dit « Toufik », Athmane Tartag et Louisa Hanoune, a vu le tribunal militaire prononcer l’acquittement pour tous les mis en causes.

Malick Hamid

Démocratie : le Niger de Mahamadou Issoufou, un pays qui étonne

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Dans un contexte sous-régional ou même continental marqué par la fièvre des troisièmes mandats et les victoires au premier tour par les partis au pouvoir, le Niger de Mahamadou Issoufou fait figure d’exception. Une première dans l’histoire du pays.

Le Niger du Président Mahamadou Issoufou semble écrire de nouvelles pages de son histoire politique. En effet, depuis son indépendance en 1960, le pays n’a connu son premier scrutin présidentiel démocratique qu’en 1993, avec l’élection de Mahamane Ousmane. Mais son régime n’a d’ailleurs pas fait long feu, puisque trois ans après son investiture, le Président Ousamane a été renversé par un coup d’Etat mené par le colonel Ibrahim Baré Maïnassara. Ce dernier sera assassiné en 1999, à l’occasion d’un putsch dirigé par le commandant Daouda Malam Wanké. La même année, conformément à sa promesse, le commandant Wanké céda le pouvoir au Président élu à l’occasion des élections législatives et présidentielle d’octobre et novembre 1999, le colonel Mamadou Tandja.

Réélu en décembre 2004, Mamadou Tandja tente, à quelques mois du terme de son deuxième mandat constitutionnel, un passage en force en obtenant une prolongation de trois ans pour, prétendait-il, « achever les chantiers entrepris ». Les vives contestations engendrées par la démarche du Président Tandja servirent de base à l’intervention de l’armée qui, le 18 février 2010, mit un terme à ses ambitions.
Des élections jugées libres et transparentes par les observateurs portèrent au pouvoir Mahamadou Issoufou, en avril 2011.

Mahamadou Issoufou, un démocrate bon teint

Réélu en 2016, Mahamadou Issoufou a décidé de ramer à contre-courant, en respectant la Constitution de son pays qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels. Ramer à contre-courant, puisque la tendance dans la sous-région est à la violation flagrante de la Constitution et au passage en force vers le troisième mandat. En décidant de respecter la Constitution de son pays, Mahamadou Issoufou inscrit son nom en lettres d’or dans l’histoire de son pays, et démontre que le respect du jeu démocratique a encore de beaux jours en Afrique, en dépit des mauvais exemples qui pullulent.

Mieux, les résultats du scrutin présidentiel du 27 décembre 2020 placent en tête le dauphin de Mahamadou Issoufou, Mohamed Bazoum, avec 39,33 % des suffrages, devant l’ancien Président Mahamane Ousmane crédité de 16,99 % des voix, invitant alors les deux candidats à un second tour, le 20 février 2021. Là encore, le Niger a donné une leçon de démocratie qui mérite d’être salué dans une sous-région et dans une Afrique où les partis au pouvoir ont une peur bleue du second tour, et préfèrent faire feu de tout bois pour remporter la victoire au premier tour.
Des dirigeants de la trempe de Mahamadou Issoufou, l’Afrique en a besoin pour une avancée de l’expérience démocratique sur le continent. J’ai dit.

Serge Ouitona

Mali : après Mamacita Sow, Sidiki Diabaté rompt le silence

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Depuis sa sortie de prison, Sidiki Diabaté, qui a bénéficié d’une liberté provisoire, est resté emmuré dans un silence. Après la sortie de sa compagne Mamacita Sow, le jeune griot malien rompt le silence.

Libéré de prison depuis le mardi 29 décembre dernier, le chanteur malien Sidiki Diabaté avait préféré garder le silence. Même la sortie de sa compagne, dont les accusations de violences l’ont conduit en prison, ne l’ont pas poussé à réagir. Dans ses déclarations, Mamacita Sow avouait être « fatiguée mentalement et physiquement ».

« Donc qu’il soit libéré ou pas, je n’ai rien à dire au fait. Si la justice a décidé ainsi, c’est que ça doit se passer ainsi. Mais je suis épuisée mentalement et physiquement. Moi je ne peux pas sortir. Si je sors, on me regarde bizarrement. Je ne peux pas être dans les endroits publics », avait réagi Mariam Sow.

Le lendemain, à l’occasion de la nouvelle année 2021, le musicien malien sort de son mutisme pour s’adresser, à travers sa page Facebook, à ses fans, ses proches, et même aux autorités maliennes, ignorant royalement son ex-compagne Mamacita Sow, dont les accusations de faits de violences et blessures l’ont conduit à la maison d’arrêt de Bamako.

« Mes chers fans, chers amis, chers collaborateurs, les grandes familles griottes, les artistes, les activistes et blogueurs, les anonymes du Mali, d’Afrique et du monde, c’est du fond du cœur que je vous adresse mes remerciements les plus sincères », a, selon Africa Top Success, indiqué Sidiki Diabaté.

« À vous tous qui avez cru en moi. À vous tous qui m’avez témoigné tant d’attention et d’affection. À vous tous qui m’avez montré votre infaillible soutien de près ou de loin. Et à vous tous qui avez porté ma peine à bout de bras du début jusqu’aujourd’hui à travers vos prières, vos messages, vos visites (Grand P lui a rendu visite en prison), vos vidéos etc… », a poursuivi le jeune griot malien.

« Vous avez été d’un grand réconfort pour moi et ma famille. Que le tout puissant vous bénisse tous ainsi que vos familles respectives. À nos autorités, je tiens à vous rassurer de ma disponibilité sans faille jusqu’à la fin de la procédure », a conclu le chanteur qui dit se conformer aux décisions de justice.

Alioune Diop

Cameroun : Douala a accueilli Tara, la mascotte du CHAN 2021

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Après Yaoundé où s’est ouvert le bal, le dimanche 27 décembre 2020, au Palais polyvalent des sports de Warda, hier 29 décembre, la mascotte « Tara » du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) a déposé ses valises à Douala, capitale économique camerounaise. Elle a sillonné les quartiers Bonanjo, Ndokoti, Bonassama, Bessengue,….

Initialement prévu du 4 avril au 25 avril 2020, la 6ème édition de ce tournoi a été reprogrammée et se tiendra désormais du 16 janvier au 7 février 2021, en terre camerounaise. Il regroupe 16 sélections nationales africaines constituées de joueurs évoluant dans leurs pays respectifs.

A quelques semaines du coup d’envoi du CHAN 2021, le ministre camerounais des Sports, président du COCAN (Comité d’organisation local du CHAN Total 2021 et de la CAN Total 2022), avait dévoilé le programme de la mascotte tour. La mascotte « Tara » sera donc présentée du 27 au 30 décembre 2020 dans les villes de Yaoundé, Douala et Limbé retenues pour l’événement prévu au Cameroun du 16 janvier au 7 février prochain.

Pour le président du COCAN, c’est une tournée qui « vise à rapprocher la compétition de son public ». A cet effet, il invite le public camerounais « à réserver un accueil chaleureux à ce symbole du CHAN TOTAL Cameroun 2021 ».

La mascotte « Tara » est un lion habillé en vert-rouge-jaune, les couleurs du drapeau national. Il joue au poste de gardien de but et porte le numéro 237 en référence à l’indicatif téléphonique du Cameroun.

Après Douala, la délégation a mis le cap sur Limbé, ce mercredi 30 décembre 2020, puis sur Buea.

 

 

Mali : Mamacita réagit à la libération Sidiki Diabaté

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L’artiste malien Sidiki Diabaté hume, depuis deux jours, le vent de la liberté, même si ce n’est que provisoire. Après trois mois d’incarcération à la prison centrale de Bamako, pour séquestration, coups et blessures aggravées, suite à une plainte de son ex-copine Mariam Sow dite Mamacita, il est désormais libre de ses mouvements.

La star malienne Sidiki Diabaté a été libérée sous caution de 15 millions FCFA, mardi 29 décembre. Une nouvelle qui a fait vibrer le monde du showbiz africain et même des fans sur les réseaux sociaux. Plusieurs artistes africains se sont réjouis de cette bonne nouvelle, notamment le Guinéen Grand P, qui avait même effectué un voyage, il y a quelques semaine à Bamako, pour rencontrer l’artiste en prison.

Considéré comme la victime dans cette affaire de « séquestration, coups et blessures aggravées », la Guinéenne Mariam Sow dite Mamacita, qui faisait le buzz sur tik tok à l’époque, s’est exprimée sur cette liberté provisoire de son ex-petit ami. Elle a indiqué qu’elle ne lui faisait ni chaud ni froid et dit s’en remettre à la volonté de la justice.

« Je suis fatiguée mentalement et physiquement. Donc qu’il soit libéré ou pas, je n’ai rien à dire au fait. Si la justice a décidé ainsi, c’est que ça doit se passer ainsi. Mais je suis épuisée mentalement et physiquement. Moi je ne peux pas sortir. Si je sors, on me regarde bizarrement. Je ne peux pas être dans les endroits publics », a réagi Mariam Sow, qui vit certainement les moment les plus difficiles de sa vie, puisqu’elle serait devenue la « risée populaire ».

Si les dernières rumeurs évoquent sa fuite à Dakar au Sénégal, depuis la détention de Sidiki Diabaté et face à la pression populaire à Bamako, la jeune Mariam Sow, qui a vécu 7 ans de relation amoureuse avec le prince de la Kora, a dit : « je suis au Mali. Je ne suis pas au Sénégal ».

Incendie à Madina : plusieurs boutiques et magasins calcinés

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L’incendie se serait produit aux environs de 1 heure du matin, selon Ousmane Diallo  rencontré dans la matinée de ce mercredi 30 Décembre 2020.

Aux dires de ce dernier, un court-circuit en serait la cause. Plusieurs dégâts matériels ont été enregistrés dans le plus grand centre économique du pays.

« Nous préparions du thé à quelques mètres de l’immeuble Batomba ».Entre temps, nous avons vu une fumée.Mais pour nous, c’est des ordures qui brûlent. Juste  quelques minutes après, nous avons vu que le feu  se propageait. Du  coup, nous avons appelé les sapeurs-pompiers  pour nous venir au secours. Mais malgré leurs intervention, le feu a fait des ravages dans certaines boutiques», a-t-il expliqué.

Abdoulaye Barry de retour du marché madina 

Violences à Macenta: le ministère de la Justice annonce l’ouverture d’une information judiciaire

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Suite aux violences à Macenta, le ministère de la justice, garde des Sceaux a ouvert une information judiciaire. (Communiqué)

Investiture de Kaboré : Une dizaine de chefs d’État présents dont le chef de l’Etat Alpha Condé

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Plusieurs chefs d’États ont pris part à la cérémonie d’investiture de Roch Marc Christian Kaboré, réélu président du Burkina Faso pour un second mandat le 22 novembre.

« Je resterai attentif aux préoccupations de l’ensemble de mes compatriotes, surtout en ce qui concerne la réconciliation nationale, la paix et la sécurité, gages de toute action de développement », a déclaré Roch Marc Christian Kaborélors de son investiture, dont la cérémonie s’est déroulée dans la matinée du 28 décembre en présence d’une dizaine de chefs d’État.

Les chefs d’État d’Afrique de l’Ouest à Ouaga

C’est dans un Palais des Sports de Ouaga 2000 au public clairsemé, en raison des contraintes imposées par la pandémie de coronavirus, qu’il s’est adressé aux 1 200 invités triés sur le volet. Tous masqués, ils ont été tenus de respecter scrupuleusement les consignes sanitaires, en raison de la flambée de nouvelles contaminations observée dans le pays, avec près de 3 000 nouveaux cas enregistrés depuis le début de décembre.

Une dizaine de chefs d’État d’Afrique de l’Ouest ont effectué le déplacement à Ouagadougou. Depuis dimanche, l’aéroport de la capitale bukinabè a été le théâtre d’une véritable ballet aérien d’avions présidentiels.

Au premier rang des personnalités présentes pour l’occasion, l’Ivoirien Alassane Ouattara, le Ghanéen Nana Akufo Addo, le Guinéen Alpha Condé, le Bissau Guinéen Umaro Sissoko Embaló, le Libérien George Weah, le Mauritanien Mohammed Ould El Ghazouani, le Nigérien Mahamoudou Issoufou, le Sénégalais Macky Sall, le Tchadien Idriss Déby Itno et le Togolais Faure Gnassingbé. Une forte présence de ses pairs que Roch Marc Christian Kaboré n’a pas manqué de saluer lors de son discours.

Le président de la transition au Mali, Bah N’Daw, était pour sa part représenté par son Premier ministre, Moctar Ouane. Arrivé le 27 décembre, le Premier ministre Malien a été reçu par son hôte. À l’issu des échanges, il a déclaré être « très heureux de cette belle leçon de démocratie que le Burkina vient d’administrer à l’ensemble du continent à travers la préparation, l’organisation, le déroulement et l’issue des scrutins présidentiel et législatif ».

«Ceci s’est passé dans un contexte sécuritaire difficile, incertain, mais le résultat a révélé la grande maturité du peuple Burkinabè. C’est un message fort envoyé à l’ensemble de nos pays. Cette élection a permis de révéler ce qu’un peuple uni peut faire pour son développement», a-t-il ajouté.

En effet, si les élections législatives et la présidentielle du 22 novembre ont été émaillées de quelques incidents, le processus a été salué par de nombreux observateurs. Les candidats malheureux ont tous reconnu leur défaite. Certains ont d’ailleurs pris part à la cérémonie sobre et solennelle de ce lundi, l’instar de Zéphirin Diabré, Kadré Désiré Ouédraogo, Eddie Komboïgo, Tahirou Barry ou encore Gilbert Noël Ouédraogo.

Vers de « larges consultations »

Kaboré a rendu hommage aux populations victimes du terrorisme ainsi qu’aux forces de défenses et de sécurité pour leur « détermination essentielle pour préserver la paix et l’unité nationale ».

Il a également décliné les axes majeurs de l’action qu’il compte mener durant les cinq prochaines années, dont la sécurité, le renforcement de la démocratie, les réformes de l’administration et des services publics, l’investissement dans les infrastructures, les réformes foncières et agricoles et l’implication de la diaspora dans la construction du pays. Mais pour parvenir à atteindre ces objectifs, il a invité les Burkinabè « au travail ».

Pour parvenir à la réconciliation nationale, Kaboré a annoncé qu’il lancera dans les mois à venir de « larges consultations « . « La réconciliation nationale ne saurait faire l’économie des crimes de sang, des crimes économiques et politiques qui, de 1960 à nos jours, continuent d’envenimer les rapports entre les Burkinabè. Elle doit aller au-delà des questions conjoncturelles pour nous permettre de définir ensemble les bases d’une société burkinabè fondée sur les valeurs cardinales du travail, de la probité, de la dignité et de la défense de l’intérêt national », a-t-il ajouté.

Source : jeuneafrique.com

Le Soudan déploie son armée au Darfour Sud

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Les autorités soudanaises ont annoncé le déploiement d’un important contingent militaire au Sud Darfour, à la suite d’affrontements tribaux qui ont fait 15 morts, ces derniers jours.

Une altercation verbale entre des membres des tribus Massalit et Falata dans la ville de Gereida au sujet d’une source d’eau, a dégénéré en batailles au fusil, entraînant la mort de 13 membres Massalit et deux de la tribu Falata.

Le gouverneur de l’État du Darfour Sud, Musa Mahdi, a annoncé, dimanche soir, le déploiement de forces militaires soudanaises pour appréhender les personnes impliquées dans les affrontements et récupérer les armes, selon la presse de ce pays d’Afrique de l’Est. L’incident a fait 34 autres blessés. Au cours des deux dernières années, la région de Gereida a été témoin d’incidents sanglants entre les deux tribus, faisant plusieurs morts et blessés.

Cet incident est le premier depuis une réunion de réconciliation en octobre dernier. Elle intervient quelques jours avant la fin de la mission de paix conjointe ONU / UA dans la région du Darfour, au Soudan, le 31 décembre, comme l’exige Khartoum. Cette mission de paix compte encore près de 8 000 militaires, policiers et civils dans la vaste région de l’ouest du Soudan.

Des incidents continuent de se produire régulièrement au Darfour, où une guerre, qui a débuté en 2003 entre les forces pro-gouvernementales et les insurgés minoritaires, a tué environ 300 000 personnes et déplacé plus de 2,5 millions, selon l’ONU. La violence s’est considérablement atténuée ces dernières années, à l’exception des affrontements occasionnels, au sujet des terres et de l’eau, entre les tribus arabes nomades et les agriculteurs des tribus africaines.

Le ministère soudanais des Affaires étrangères a déclaré, mercredi dernier, que le gouvernement de transition poursuivait « ses efforts pour consolider les fondements de la réconciliation tribale et jeter les bases de la justice transitionnelle et de l’Etat de droit ». Le gouvernement de transition soudanais est le résultat d’un accord entre les militaires qui ont succédé à Omar el-Béchir, après sa chute, en avril 2019 à la suite de manifestations de rue.

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