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CAN 2019 : le Syli accroché par les Malgaches

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Comme prévu, la 32ème édition de la CAN a bel et bien commencé ce vendredi 21 Juin 2019 en Egypte. Après des grandioses cérémonies d’ouverture, le premier match du groupe A, qui devrait opposer le pays organisateur l’Egypte au Zimbabwe au stade de Caire a vu sans surprise la victoire des pharaons par le plus petit des scores, 1à 0.

Ce samedi 22 juin fut la journée des surprises. La RD Congo et l’Ouganda ont croisé le fer dans le cadre du deuxième match du groupe A. Cette confrontation a été la plus grande surprise de la journée. L’Ouganda s’imposera par 2 à 0 face aux Léopards qui sont pourtant parmi les grosses pointures de cette CAN.

Dans le groupe B, le Nigeria prendra ses 3 points au détriment du Burundi qui s’est incliné 1 but à 0 après un match âprement disputé.

Dans le cadre de la deuxième rencontre du groupe B, le Syli de Guinée était aux prises avec les Barea de Madagascar. C’est sur un score de 2 buts partout que la rencontre se terminera.

Pourtant, au vu de la première demi-heure de jeu, cette rencontre, dans un stade d’Alexandrie bien peu rempli, n’avait rien de très emballant. Des Guinéens, favoris, qui tiennent le ballon sans trouver la faille, face à des Malgaches appliqués et bien regroupés.

C’est seulement à la 34ème minute que l’attaquant de Dijon Sory Kaba, bien servi par Diawara à la limite du hors-jeu se retrouvera seul devant le portier malgache et d’un geste technique parfait ouvrira le score. Un but amplement mérité après les tentatives précédentes de Kamano à la 10ème et Jeanvier, dont la tête a trouvé le poteau à la 27ème. Les Malgaches prennent ainsi ce but après avoir résisté et digéré l’enjeu lors de cette première demi-heure. Les Barea ont fini par se libérer. Et la Guinée en a profité.

Aussi, dans ce match Guinée – Madagascar, faut-il dire qu’il y a eu un petit temps de relâchement tous azimuts des joueurs guinéens tout au début de la seconde mi-temps après une bonne première partie où l’adversaire avait commencer à douter.

Malgré plusieurs autres occasions de but que se créeront les Guinéens, c’est sur ce score d’un but à zéro en faveur du Syli que l’arbitre marocain suspendra les hostilités.

A la reprise, les Malgaches profiteront d’un moment de baisse de régime du Syli national et de fébrilité de la défense guinéenne pour d’abord égaliser à la 49ème minute par Andriamatsinoro et ensuite aggraver le score à la 55ème minute par Anicet. Ainsi le Syli prendra 2 buts coup sur coup en moins de 7 minutes.

Il a fallu la rentrée du sociétaire de Liverpool, Naby Kéita à la 60ème minute pour donner un nouveau souffle au Syli et permettre de voir Ibrahima Traoré dans son rôle de vrai ailier de débordement. C’est d’ailleurs grâce à un de ses débordements après le renvoi d’un corner malgache que la Guinée est revenue au score. Ibrahima Traoré récupère le ballon et part seul en contre à la 65ème minute. Il est fauché dans la surface par Metanire et obtient logiquement un penalty indiscutable que François Kamano transformera pour obtenir l’égalisation à 2 buts partout.

Depuis cette égalisation, le Syli mettra les bouchers doubles pour faire la différence mais les Malgaches résisteront à tous les assauts de l’attaque guinéenne. Les deux équipes se sépareront sur un score de parité de 2-2.

Désormais pied au mur après ce match nul qui n’honore pas le Syli national, l’entraineur Paul Put devra désormais tirer les leçons des faiblesses de son équipe qui, pourtant, regorge de joueurs talentueux tels que, Kamano, Naby, Traoré, Diawara ou Sory Kaba.

Condamné à remporter contre le Nigeria le mercredi 26 juin à 14h 30 TU à Alexandrie, Paul Put doit chercher un porteur d’eau au milieu du terrain si Naby Kéita ne peut jouer les 90 minutes et trouver un vrai rempart au niveau de sa défense pour éviter de prendre des buts contre le cours du match.

Les supporteurs doivent continuer à encourager les guerriers guinéens car rien n’est encore perdu. Mieux, c’est le premier match. Les internautes doivent se montrer patriotes dans toutes les circonstances. Eviter de saboter les représentants en pleine compétition. Ici, il s’agit de la Guinée, de la patrie, de la nation et de nos couleurs nationales. Ne pas oublier que les joueurs lisent tout ce que les internautes écrivent sur les réseaux sociaux.

Un article de Bangaly Condé « Malbanga »

La fête du football démarre aujourd’hui en Egypte

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Tous les projecteurs seront braqués ce vendredi 21 juin 2019 sur l’ouverture de la 32ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au pays des pharaons.
Contrairement aux éditions précédentes, celle de cette année aura la particularité de regrouper 24 nations qui auront à batailler dans une empoignade serrée où tous les coups seront permis pour être sur la première marche du podium. Il y aura 52 matches en un peu moins d’un mois, c’est ce qui attend ceux qui souhaitent suivre la Coupe d’Afrique des Nations 2019.

Pour rappel, l’organisation de cette CAN a été retirée au Cameroun, initialement pays organisateur, par la Confédération africaine de football (CAF). Cette dernière pointait du doigt des retards en termes d’infrastructures et de sécurité.

Les 24 pays seront repartis en 6 groupes de quatre équipes. Les deux premiers de chaque groupe se qualifieront pour les huitièmes, tout comme les quatre meilleurs troisièmes en poules.

Jusqu’en quarts de finale, les matches de la compétition seront répartis dans six stades différents. Mais à partir des demies, l’intégralité des rencontres se déroulera dans la capitale égyptienne, au stade du 30 juin ainsi qu’au stade international du Caire.

Le Syli de Guinée aura à découdre avec le Nigeria, Madagascar et Burundi dans le groupe B. Sauf surprise la Guinée et le Nigeria devraient sortir de cette poule pour se qualifier pour les huitièmes de finale. Il y aura en embuscade le Madagascar et le Burundi.
Le Madagascar qui est considéré comme un des néophytes de cette retrouvaille et qui sera à sa première participation de son histoire à une phase finale de Coupe d’Afrique, a beaucoup impressionné lors des éliminatoires. Puisqu’il sera le premier pays qualifié des du groupe A devant le Sénégal. Même si ce dernier a fini premier du groupe.

Le Burundi placé dans le même groupe que le Mali et le Gabon lors des éliminatoires, personne ne donnait cher de la peau des Burundais. Pourtant, ils ont fait mieux que résister. Ils ont terminé meilleure attaque de la poule avec 11 réalisations et sont parvenus à composter leur ticket pour l’Égypte en tenant en échec les Panthères gabonaises. Résultat final : deuxième invaincu du groupe C.

Autant dire que le Syli de Guinée et les « Green Eagles » du Nigeria sont avertis. Les Barea de Madagascar et les Intamba mu Rugamba (les Hirondelles) ne seront pas complexés et seront capables de surprendre lors de cette CAN.

Malgré les trois défaites du Syli sans Naby Kéita, lors des matches de préparation contre la Gambie, le Benin et l’Egypte, il reste un des grands favoris de cette CAN si on s’en tient au dernier classement FIFA où la Guinée s’est hissée à la 6ème place. Il suffit que l’entraineur Paul Put apporte du nouveau sang à l’attaque guinéenne et corriger la fébrilité de la défense. Car le bilan de ces 3 derniers matches ne plaident pas en sa faveur. Cinq buts encaissés contre un seul but marqué pour 270 minutes de jeu. Ça fait peur puisque dès samedi 22 juin 2019 la Guinée disputera son premier match contre Madagascar à partir de 22 heures locales à Alexandrie.

Le match d’ouverture de cette CAN 2019 se déroulera au stade international du Caire, aujourd’hui, 21 juin, et opposera le pays organisateur, l’Égypte, finaliste de la CAN en 2017, au Zimbabwe. S’ensuivront les autres matches de la phase de poule jusqu’au 2 juillet.
Ci-joint le programme complet de la 32ème édition de la CAN 2019

1re journée :
21 juin : – Égypte / Zimbabwe, à 22 h au Caire (Groupe A)
22 juin : – RD Congo / Ouganda, à 16 h 30 au Caire (Groupe A)- Nigeria / Burundi, à 19 h à Alexandrie (Groupe B)- Guinée / Madagascar, à 22 h à Alexandrie (Groupe B)
23 juin : – Maroc / Namibie, à 16 h 30 au Caire (Groupe D)- Sénégal / Tanzanie, à 19 h au Caire (Groupe C)- Algérie / Kenya, à 22 h au Caire (Groupe C)
24 juin : – Côte d’Ivoire / Afrique du Sud, à 16 h 30 au Caire (Groupe D)- Tunisie / Angola, à 19 h à Suez (Groupe E)- Mali / Mauritanie, à 22 h à Suez (Groupe E)
25 juin : – Cameroun / Guinée-Bissau, à 19 h à Ismailia (Groupe F) Ghana / Bénin, à 22 h à Ismailia (Groupe F)
2e journée :
26 juin : – Nigeria / Guinée, à 16 h 30 à Alexandrie (Groupe B)- Ouganda / Zimbabwe, à 19 h au Caire (Groupe A)- Égypte / RD Congo, à 22 h au Caire (Groupe A)
27 juin : – Madagascar / Burundi, à 16 h 30 à Alexandrie (Groupe B)- Sénégal / Algérie, à 19 h au Caire (Groupe C)- Kenya / Tanzanie, à 22 h au Caire (Groupe C)
28 juin : – Tunisie / Mali, à 16 h 30 à Suez (Groupe E)- Maroc / Côte d’Ivoire, à 19 h au Caire (Groupe D)- Afrique du Sud / Namibie, à 22 h au Caire (Groupe D)
29 juin : – Mauritanie / Angola, à 16 h 30 à Suez (Groupe E)- Cameroun / Ghana, à 19 h à Ismailia (Groupe F)- Bénin / Guinée-Bissau, à 22 h à Ismailia (Groupe F)
3e journée :
30 juin : – Madagascar / Nigeria, à 18 h à Alexandrie (Groupe B)- Burundi / Guinée, à 18 h au Caire (Groupe B)- Ouganda / Égypte, à 21 h au Caire (Groupe A)- Zimbabwe / RD Congo, à 21 h au Caire (Groupe A)
1er juillet : – Afrique du Sud / Maroc, à 18 h au Caire (Groupe D)- Namibie / Côte d’Ivoire, à 18 h au Caire (Groupe D)- Kenya / Sénégal, à 21 h au Caire (Groupe C)- Tanzanie / Algérie, à 21 h au Caire (Groupe C)
2 juillet : – Bénin / Cameroun, à 18 h à Ismailia (Groupe F)- Guinée-Bissau / Ghana, à 18 h à Suez (Groupe F)- Mauritanie / Tunisie, à 21 h à Suez (Groupe E)- Angola / Mali, à 21 h à Ismailia (Groupe E)
Huitièmes de finale :
5 juillet : – 1er groupe D / 3e groupe B/E/F, à 18 h au Caire- 2e groupe A / 2e groupe C, à 21 h au Caire
6 juillet : – 2e groupe B / 2e groupe F, à 18 h à Alexandrie- 1er groupe A / 3e groupe C/D/E, à 21 h au Caire
7 juillet : – 1er groupe B / 3e groupe A/C/D, à 18 h à Alexandrie- 1er groupe C / 3e groupe A/B/F, à 21 h au Caire
8 juillet : – 1er groupe E / 2e groupe D, à 18 h à Suez- 1er groupe F / 2e groupe E, à 21 h à Ismailia
Quarts de finale :
10 juillet : – Quart de finale 1, à 18 h au Caire- Quart de finale 2, à 21 h au Caire
11 juillet : – Quart de finale 3, à 18 h à Suez- Quart de finale 4, à 21 h au Caire
Demi-finales :
14 juillet : – Demi-finale 1, à 18 h au Caire- Demi-finale 2, à 21 h au Caire
Finales
17 juillet : Finale pour la 3e place, à 21 h au Caire
19 juillet : Finale, à 21 h au Caire

Bangaly Condé « Malbanga »

Tribunal de Kaloum : le procureur requiert la fin des poursuites contre Bobodi et sa famille, accusés de vol…

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Poursuivis pour violences, menaces, injures et vol, l’opérateur économique, Aboubacar Bobodi Camara, sa mère et son frère, contre lesquels un mandat d’amener a été décerné la semaine dernière, se sont présentés, ce lundi au tribunal de première instance de Kaloum.

Le célèbre homme d’affaire guinéen, Bobodi, sa mère Hadja Mabinty Yattara et son petit-frère, Salifou Camara sont poursuivis par madame Yarie Keita, veuve de leur demi-frère dans une affaire de concession familiale qui remonte à 2017.

Cette audience du jour qui est axée sur les plaidoiries et réquisition, la partie civile constituée du cabinet de Me Salifou Béavogui, a par la voix de Me Mohamed Condé, rappelé que c’est cinq ans après la mort du mari de Yarie Keita que la famille lui a demandé de rendre la maison et de s’en aller. Alors qu’elle a fait 5 enfants pour la famille Camara. Comme des menaces de la famille persistaient, pour sauver sa vie, qu’elle serait allée chez sa sœur à Enta, laissant sa maison fermée.

Et un jour, poursuit l’avocat, « elle a envoyé son fils chercher quelque chose dans sa maison, et que c’est dans ça monsieur Salifou Camara a profité pour retirer la clé de force au fils de Yarie Keita, qui est son neveu. Et sur place, le garçon a appelé sa mère pour l’informer. Et que Yarie était obligée de quitter Enta le même jour pour venir fermer sa maison comme elle avait une clé de secours ».

Dans la même lancée, l’avocat a indiqué que c’est quelques jours après que la plaignante a appris que la famille Camara a ouvert sa maison pour mettre tous ses effets dehors.

Et c’est au cours de cette opération que la veuve d’origine léonaise, et commerçante de son état a perdu 30 mille dollars, qui appartient à ses compatriotes Sierra léonais qui lui ont envoyé cette somme pour des achats parce qu’elle fait le commerce entre Conakry et Freetown. Affirmant que c’est après l’acte que les prévenus se sont rendus compte de la gravité de la situation, chose qui a fait qu’ils ont directement fait appel à un huissier. Par ailleurs, l’avocat de la partie civile a demandé au président du tribunal de condamner les prévenus au payement de 320 millions de francs guinéens, 3 millions de francs CFA et 100 millions pour dommages et intérêts.

Un argument de la défense qui ne passe pas chez le procureur, Aboubacar Sir Sylla, qui soutient que la première plainte ne parlait pas d’argent mais plutôt de menaces, et que dans cette affaire l’élément matériel n’existe pas. Le procureur a fulminé en disant que c’est à l’audience qu’il a entendu parler de 30 mille dollars.

Pour lui, monsieur Bobodi n’est pas en mesure de voler avec son titre d’opérateur économique.

Selon lui, le tribunal est bien informé de cette affaire, tout a été inventé. Et que c’est madame Yarie Keita, elle-même qui a déménagé à Enta de son plein gré. Le procureur n’a pas aussi manqué de mentionner que la veuve voulait sous-louer la maison voilà, dit-il, d’où est venue la contradiction, tout en insistant que c’est une concession familiale.

« Il ne faut pas laisser des mauvais souvenirs dans une famille« , a insisté le procureur Sir, soutenant que c’est pour des règlements de compte que la dame Yarie a fait venir au tribunal monsieur Bobodi, sa maman et son frère. Et il a ensuite précisé en disant qu’il aimerait rappeler aux uns et autres que le tribunal n’est pas là pour des règlements de compte, et qu’il n’est là aussi pour ça.

Dans sa réquisition, le procureur Sir Sylla de dire : »monsieur le président, je vous demande de renvoyer purement et simplement à des fins de poursuites».

Pour sa part, l’avocat de la défense, Me Justin a d’abord tenu à préciser que sur les 5 appels, c’est 2 fois seulement que son client Bobodi Camara s’est absenté, avant de déclarer que l’objectif recherché dans cette affaire c’est de salir Bobodi et faire croire au monde que s’il a son avoir, c’est dans les conditions injustes.

Répondant à la partie civile, l’avocat de la famille Camara a dit que c’est dans les mains des Léonais à qui dame Yarie Keita avait sous-loué sa maison que Salifou Camara a pris la clé, et que c’est après ça, qu’elle est venue demander qu’on lui restitue la clé. Il a demandé au juge d’engager des poursuites pénales contre Yarie pour connaître d’abord comment elle a fait pour entrer à Conakry par la Sierra Léone avec une somme de 30 mille dollars, chose qui est contraire à la loi, aux dires de l’avocat.

« Monsieur le président, je vous demande de renvoyer mes clients à des fins de poursuites. Et de condamner madame Yarie Keita pour réparation au franc symbolique, et à venir demander pardon publiquement à la famille Camara« .

Après l’interventions des différentes parties, le juge Boubacar Hafia Bah a renvoyé l’affaire pour le délibéré au 1er juillet prochain.

Elisa Camara

Préparatifs CAN 2019 : l’infirmerie du Syli reçoit du monde après la défaite face aux pharaons !

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Le syli National de Guinee

En s’inclinant hier 1-3 face à la sélection des pharaons d’Égypte, le Syli national de Guinée s’enfonce non seulement dans le doute, mais surtout se complique la tâche avec des cas de blessure dans son effectif.

À moins d’une semaine du démarrage de l’événement sportif majeur sur le continent africain, l’équipe nationale de Guinée se rassure pas du tout. Après la débâcle face à l’Égypte dans un dernier match de préparation où elle n’a pas fait bonne figure, la sélection guinéenne doit désormais faire face à trois cas de blessure en son sein.

Si Baïssama Sankoh est sorti après 36 minutes de jeu pour une blessure à la cuisse droite, l’attaquant de Gimnastic Tarragone (D2 espagnole) José Kanté quant à lui a dû quitter le terrain après être victime d’une entorse au genou gauche.

Le troisième cas d’inquiétude concerne Fodé Koïta, l’attaquant de Kasimpaça (D1 Turqui), il a pris un coup au niveau de la poitrine et a donc difficilement terminé le match. Des sources rapportent que le joueur a été directement conduit à l’hôpital pour une meilleure prise en charge.

Il faut préciser que ces trois joueurs passeront tous des examens approfondis afin de permettre au staff médical voir clair l’évolution de leur situation.

Paul Put a du pain sur la planche.

Bernard Leno

Le Président Condé et les partenaires à Souapiti et Kaléta

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Dubréka, 12 juin 2019 – En marge des travaux du Forum sur les énergies renouvelables, le Président de la République, le Pr. Alpha Condé, la vice-première ministre de la Namibie,  Netumbo Nandi-Nadatwat, le directeur général de la Coopération internationale et du développement de la Commission de l’Union européenne, Stefano Manservisi, et plusieurs partenaires du secteur des mines et de l’énergie ont visité les barrages hydroélectriques de Souapiti et de Kaléta à Dubréka, ce mercredi,12 juin 2019.

 

 

En faisant venir les partenaires sur ces deux sites, le Président Alpha Condé, coordinateur des énergies renouvelables pour l’Afrique, a voulu une fois encore rassurer que l’électrification du continent est possible à travers les potentialités énergétiques que possède non seulement la Guinée, mais aussi les autres pays africains.

 

La cité du barrage hydro-électrique de Souapiti a été la première étape de la visite de la délégation. Ici, à travers une projection vidéo, le directeur général dudit projet, Amara Camara, a fait un aperçu général sur l’évolution des travaux. Le barrage hydro-électrique de Souapiti en chantier, a une capacité de 450 MW. Plus grand barrage jamais réalisé en Guinée, Souapiti a atteint un niveau d’exécution de 95% et selon les techniciens, les travaux finiront en 2020.

Après la cité, le Président Alpha Condé et sa suite ont eu droit à une visite guidée du barrage de Souapiti et ensuite de Kaléta qui est en exploitation avec une capacité de 240 MW.

 

A l’issue de cette visite, la vice-première ministre de la Namibie  Netumbo Nandi-Nadatwat s’est dit impressionnée du volume des travaux réalisés : « Je suis très impressionnée parce que le gap énergétique en Afrique est très important. Et réduire ce gap, c’est dans l’agenda de l’AERI. Je suis aussi impressionnée, parce que l’énergie qui va être produite ici ne sera pas seulement pour la Guinée, mais pour toute l’Afrique. Il faut voir ici que ce qui va être produit va être exporté ailleurs en Afrique. Maintenant, je comprends mieux pourquoi le Président Alpha Condé est vraiment le champion pour l’énergie en Afrique en général. Nous sommes rassurés de son leadership pour le continent. Ce qui me marque aussi, c’est du côté du transfert de compétences. Quand le travail a commencé, il y avait beaucoup plus d’employés étrangers que guinéens. Aujourd’hui, on est dans une transformation, il y a plus d’employés guinéens qu’étrangers. Je sais que lorsque je déciderai de construire en Namibie, je n’irai pas chercher l’expertise en Chine, mais en Guinée ».

De son côté, le directeur général de la Coopération et du développement de la Commission de l’Union européenne, Stefano Manservisi, a indiqué que ces réalisations constituent déjà un bon partenariat entre l’Afrique et son institution : « Comme je suis là pour les énergies renouvelables et le conseil d’administration de l’AREI, c’est une visite logique de ce que la Guinée est en train de faire dans sa contribution pour les énergies renouvelables pour elle-même et pour l’Afrique. C’est un projet extrêmement utile. Le deuxième point est que c’est un projet sino-guinéen et européen. Parce qu’une bonne partie de l’électricité qui sera produite ici sera vendue dans une partie de l’Afrique à travers une dorsale de transmission qui sera financée par l’Union européenne. C’est un projet sur lequel on peut développer un futur de coopération utile ».

Pour sa part, le coordinateur général de la Société minière de Boké, M. Sun, dira que ce projet énergétique est un atout pour les sociétés minières qui utilisent beaucoup d’électricité : « C’est un projet impressionnant. Résoudre un problème d’électricité n’est pas facile. Le développement d’un tel projet est un atout pour toutes les sociétés minières ».

 

Le Bureau de Presse de la Présidence

 

Forum des énergies renouvelables pour l’Afrique: les Présidents Condé et Déby lancent les travaux

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Conakry, 11 juin 2019 – Le Président Alpha Condé, coordinateur de l’énergie en Afrique et son homologue tchadien, Idriss Déby Itno, Président du Conseil d’administration de l’initiative pour les énergies renouvelables, ont lancé le mardi 11 juin 2019 à  Conakry, les travaux du Forum des énergies renouvelables pour l’Afrique.

Premier du genre en Guinée, le Forum des énergies renouvelables pour l’Afrique a pour objectif de permettre aux décideurs de haut niveau, les partenaires techniques et financiers, les organisations internationales et la société civile, d’échanger leurs expériences sur la manière de relever le défi lié à l’énergie durable en Afrique. Une démarche qui est un facteur de développement et qui permettra à l’Afrique de sortir de la pauvreté.

L’Afrique est riche en ressources énergétiques mais a un très faible taux d’accès aux services énergétiques modernes. Environ 650 millions de personnes vivent aujourd’hui sans accès à l’électricité sur le continent et ce chiffre est susceptible de croître de manière importante compte tenu du doublement prévu de la population de l’Afrique d’ici 2050.

La production d’une énergie fiable, abordable et largement disponible est essentielle pour le développement du continent. L’accès à l’énergie est fondamental pour le développement humain et économique et pour la réalisation de l’Agenda 2030 et des Objectifs de développement durable, notamment l’éradication de la pauvreté, la sécurité alimentaire, l’accès à l’eau potable et l’assainissement, la santé, l’éducation, la prospérité, la création d’emplois et la responsabilisation des jeunes et des femmes. Un virage vers des solutions énergétiques durables est également essentiel pour la réalisation de l’Accord de Paris sur le changement climatique. De nombreux gouvernements intensifient leurs efforts pour améliorer le cadre réglementaire et s’attaquer aux obstacles politiques qui freinent l’investissement dans le domaine de l’approvisionnement énergétique.

Pour relever les divers défis liés à l’énergie durable en Afrique, l’Initiative sur les énergies renouvelables (AREI) a été lancée en 2015 sous la coordination du Président Alpha Condé. L’AREI représente un effort significatif dirigé et pris en main par l’Afrique pour accélérer et augmenter la domestication de l’énorme potentiel en sources d’énergies renouvelable du continent.

Sous mandat de l’Union africaine et comme approuvé par le Comité des Chefs d’Etat et de gouvernement africains sur les changements climatiques (CAHOSCC), l’initiative se donne pour objectif d’atteindre au moins 10 GW de capacité nouvelle et additionnelle de production de sources d’énergies renouvelables d’ici 2020, et de mobiliser le potentiel africain pour porter cette capacité à au moins 300 GW d’ici 2030.

Le directeur général de la Coopération et du Développement de l’Union européenne, Stefano Manservisi, dit avoir cru en cette initiative grâce au leadership du Président Alpha Condé. Pour M. Manservisi, l’Afrique a des ambitieux projets et beaucoup de partenaires et cela dénote que l’Afrique est un continent de protagonistes. Pour cela, il a indiqué qu’il est nécessaire  que l’Union européenne ait une alliance avec l’Afrique pour développer les économies et créer l’emploi .

Poursuivant, il a souligné que le changement climatique est un défi que l’Afrique et son institution doivent relever et fournir de l’énergie renouvelable qui, selon lui, est moins cher et crée plus d’emplois.

D’après les estimations de ce dernier, les énergies renouvelables peuvent aller jusqu’à 60% de production du continent africain. Il a aussi indiqué qu’avec le plan mis en place, plus de 140 millions de populations peuvent bénéficier de l’électricité en un temps record. Pour lui, l’Afrique est en bonne voie dans son processus d’électrification et qu’il sera nécessaire  de veiller à la bonne gestion de ses ressources énergétiques et investir dans les milieux ruraux pour permettre aux paysans d’avoir de l’électricité et créer de l’emploi.

Dans ce partenariat, M. Manservisi a rassuré que l’Afrique et l’UE sont en phase d’accélération et 3 milliards d’euros sont mobilisés. Et qu’il est question aussi d’orienter cette initiative vers le secteur privé. Il a également annoncé qu’il y a 8 projets pouvant mobiliser 8 milliards d’euros en faveur de cette initiative.

La vice-première ministre de la Namibie, Netumbo Nandi-Ndaitwah, a, quant à elle, mis l’accent sur l’importance des énergies renouvelables pour le développement de l’Afrique avant de saluer le partenariat entre le continent africain et l’Union européenne. Elle a développé les méfaits du changement climatique surtout en Afrique de l’Ouest où le désert avance et il faudrait y mettre fin. Selon elle, cette méthode ne doit plus continuer. La vice-première ministre namibienne a salué le leadership du Président Alpha Condé dans ce combat pour le développement de l’Afrique.

Le Président de la République du Tchad, SEM Idriss Déby Itno, Président du Conseil d’administration de l’Initiative des énergies renouvelables pour l’Afrique a remercié son homologue guinéen, le Président Alpha Condé, pour l’accueil et la parfaite organisation de ce forum. Le Président tchadien a  réitéré sa détermination à poursuivre les engagements pris pour cette initiative. Pour lui, l’énergie est cruciale quand on sait que beaucoup d’Africains n’ont pas accès à cette ressource, qui n’est pas un luxe mais une nécessité et dans cette démarche, il faut avoir les moyens de ses ambitions. Il a précisé que dans  son pays, 2% de la population n’ont pas accès à l’électricité. « Ce qui veut dire que le chemin à parcourir est long », dira-t-il. Pour le Président Déby, il s’agit d’atteindre 10 GW en 2020 et 300 GW d’ici 2030.

C’est pourquoi, il  a invité tous les partenaires à contribuer pour éclairer l’Afrique. « Chaque pays africain a un projet d’électrification et j’invite les partenaires à s’engager fortement à réaliser leurs engagements conformément aux accords de la COP 21. Si les jeunes africains se déplacent pour mourir en Méditerranée, c’est qu’il y a manque de développement et tant que ce problème de développement n’est pas résolu l’immigration va continuer » a-t-il martelé. Le Président tchadien souhaite que les partenaires fassent de ce projet un objectif commun. Il a également ajouté que pour que le secteur privé soit encouragé à venir investir, il faut que les engagements soient respectés et qu’ils soient suivis d’effets.

Il a salué le combat du Président Alpha Condé pour l’électrification de l’Afrique,  un combat qui doit être soutenu, d’où sa présence à Conakry. « L’Afrique a toutes les ressources pour être éclairée, et j’invite tous les partenaires à être aux côtés du continent dans le concret », précise-t-il. Le Président Déby a rappelé que l’Afrique est unie et la zone de libre échange est une réalité. Mais selon lui, aucun développement n’est possible sans l’électricité et l’ambition de l’Afrique est de permettre à la nouvelle génération d’avoir une vie meilleure.

 

Dans un bref discours, le Président Alpha Condé, coordinateur des énergies renouvelables pour l’Afrique, a remercié son homologue tchadien pour son rôle panafricain, un champion pour l’emploi des jeunes au niveau de l’Union africaine. Le Président Alpha Condé a fait remarquer que dans la lutte contre le terrorisme, le Tchad est champion compte tenu de sa position géographique. « L’Afrique a besoin d’’énergies renouvelables. Mais en attendant de réunir tous les moyens, nous faisons l’énergie mixte. Car, selon le Président  Kagamé, il vaut mieux avoir une mauvaise énergie que pas du tout », a dit le Chef de l’Etat. Il a salué les différentes interventions qui expriment la convergence des points dans cette démarche pour les énergies renouvelables.

Il a enfin remercié tous les partenaires avant de souhaiter que le plaidoyer du Président tchadien soit entendu : « Jusqu’à présent nous ne sommes  pas sûrs que les engagements seront respectés. C’est pourquoi, il faut parfois titiller les partenaires » a-t-il conclu.

Après l’ouverture de cette cérémonie qui se poursuivra jusqu’au 14 juin les deux Présidents ont eu un long tête-à-tête avant d’animer ensemble une conférence de presse. Nous y reviendrons.

 

Le Bureau de Presse de la Présidence

COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE

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COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE

Monsieur le Président de la République a appris avec une grande tristesse le décès ce lundi 10 juin 2019 à Conakry, de notre mère, Hadja Nana FOFANA, à l’âge de 93 ans.

La défunte est la mère de SEM le Premier Ministre Dr. Ibrahima Kassory FOFANA.

Le President de la République, en son nom propre et au nom du Gouvernement, présente ses condoléance aux familles éplorées, notamment les familles FOFANA, TOURE et YANSANE de Forécariah, la famille KEITA de Kouroussa, la famille DOSSO,   et la famille COMNOS de Conakry.

 

Le Président de la République s’incline devant la mémoire de notre chère disparue et prie pour le repos de son âme.

LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

 

Transmis par le Bureau de Presse de la Présidence

 

Un envoyé spécial du Président ghanéen à Sékhoutouréya

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Sékhoutouréya, 10 juin 2019 – Le Président de la République, le Pr. Alpha Condé, a reçu en audience le lundi 10 juin 2019 au palais Sékhoutouréya, le ministre ghanéen de l’Information, monsieur Koyo Oppong Nkrumah. Il était porteur d’un message du Président Nana Akufo-Addo à son homologue guinéen, le Président Alpha Condé.
 
Au cours de cette audience, le Président Alpha Condé et l’envoyé spécial du Président Akufu-Addo ont échangé sur des questions liées à la zone de libre échange africain et le renforcement des relations d’amitié et de coopération entre le Ghana et la Guinée.
                                                                                                                                             
 
A l’issue de cette rencontre, l’émissaire du Président du Ghana a déclaré : « Je suis venu en tant qu’envoyé spécial du Président du Ghana, accompagné d’une forte délégation, pour rencontrer le Président Alpha Condé. Nous avons discuté de la zone de libre échange africain qui doit être mis en place notamment le secrétariat exécutif et le siège. Nous avons également évoqué les relations bilatérales entre nos deux Etats. Le Ghana et la Guinée entretiennent d’excellents rapports depuis nos indépendances et nous comptons renforcer ces relations ».
 
Le Bureau de Presse de la Présidence

Guinée: quand l’opposition panique

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Guinée: quand l’opposition panique

Guinée : quand l’opposition panique

A mesure que la fin du deuxième mandat du Prof. Alpha Condé s’approche, l’opposition guinéenne en perte de vitesse, tremblote, panique dans les meetings, multiplie les déclarations intempestives sur les radios de la place, profère des menaces insensées, crée des alliances ici et là, accuse le pouvoir de vouloir changer la constitution et demande le départ du Président de la République en 2020.

Comment pourrait-il en être autrement ?
Quand les réalisations et les grands projets en cours de la deuxième République crèvent les yeux de l’opposition radicale. Une opposition à bout de souffle qui ne sait plus à quel saint se vouer. Tant ses stratégistes ont tout essayé et n’ont plus rien dans leurs besaces. C’est la débandade totale. D’où le pullulement des alliances et des fronts politiques depuis l’arrivée du président bâtisseur à Sékoutouréya.

Du Collectif de 2011, au Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) du 6 avril 2019 composé que d’anciens ministres en passant par l’Alliance pour la Démocratie et le Progrès (ADP), le Front d’union pour la Démocratie et le Progrès (FDP), le Collectif pour la Défense de la République (CDR) et la Convergence de l’Opposition Démocratique (COD), on ne peut s’empêcher de constater l’échec et la radicalisation d’une opposition qui n’a désormais de recours que des déclarations inopportunes dans les différents meetings.

L’une des dernières déclarations de ces prestidigitateurs du microcosme politique guinéen fut la sortie honteuse et répréhensible de cette députée de la République, une certaine Mariama Tata Bah lors de l’assemblée générale du samedi 6 avril 2019 de l’ UFDG.

Pour mettre le président Alpha Condé en garde d’une éventuelle révision de la constitution, dame Mariama Bah n’a trouvé que ces mots indignes d’une élue du peuple : « Qu’il soit confiant de quelque chose, les Guinéens ne vont jamais l’admettre ici au delà de ses deux mandats. Il s’en ira d’une manière ou d’une autre. Soit il s’en va dans la plus grande discrétion, dans le respect, ou il foutra le camp ici dans une humiliation totale. Nous n’acceptons pas un troisième mandat dans ce pays ».

Poursuivant son exécration elle ajoutera ceci : «…il faut éviter une chose, c’est d’être surpris. Et Alpha a tout le temps cherché à surprendre les Guinéens. Ce Burkinabé, il entrera chez lui son pied devant ».

Est-ce le rôle d’un député de tenir de tels propos malveillants à l’égard de celui qui symbolise la première institution de la République, qui n’est autre que le président Alpha Condé ?

Le député est élu pour représenter le peuple, participer à l’exercice de la souveraineté nationale, voter la loi et contrôler l’action du Gouvernement. Il bénéficie à cet effet de protections (l’immunité parlementaire) et d’indemnités qui trouvent leur fondement dans la Constitution, conçues non comme un privilège mais comme un moyen destiné à lui assurer l’indépendance et la liberté d’expression nécessaires à l’exercice de son mandat.

Si cette immunité parlementaire protège les députés dans le cadre de leurs fonctions, elle ne leur offre pas une impunité totale, contrairement à ce que pensent bon nombre de personnes.
Le souci de concilier la nécessaire protection de l’exercice du mandat des députés et le principe de l’égalité des citoyens devant la loi a conduit à distinguer deux catégories d’immunités : l’irresponsabilité et l’inviolabilité.

Dans le cas de la dame Mariama Bah il s’agit d’irresponsabilité.
Et selon la jurisprudence, cette irresponsabilité ne couvre pas les propos tenus par le député en dehors de ses fonctions, y compris dans l’enceinte parlementaire s’il s’agit de propos ou d’actes privés par exemple injures et coups et blessures sur un collègue, et à l’extérieur, par exemple au cours de réunions publiques ou à l’occasion d’une cérémonie… ; ne sont pas couverts également les propos et opinions tenus par le député à l’occasion de l’exercice d’autres fonctions, même lorsqu’ils sont une simple répétition de ceux précédemment exprimés à l’Assemblée et/ou que référence est faite à ses fonctions parlementaires.

L’immunité de l’ancienne proviseure du lycée Lansana Conté de Labé doit être par conséquent levée en vue de l’accuser pour atteinte à l’intégrité du président de la République, car ces propos ont été tenus en dehors de ses fonctions.

A défaut d’un bon procureur de la République pour défendre le locataire de Sékoutouréya, le président de l’Assemblée Nationale, Kory Kondiano est invité d’interpeller la députée nationale de l’UFDG pour des explications. Ne dit-on pas que la peur du gendarme est le début de la sagesse ?

Quoiqu’il en soit, pour qui connaît le mentor de Mariama Tata, son attitude ne saurait surprendre. Cellou Dalein Diallo, puisqu’il s’agit de lui, n’a-t-il pas accusé le président Alpha Condé d’attenter à sa vie avant d’inviter l’armée guinéenne à s’inspirer de leurs camarades algériens le jour où le peuple de Guinée comme un seul homme se lèvera pour dire NON à la modification de la Constitution ?

Dans la série des déclarations sulfureuses, il faut aussi noter celles du président de l’UFR, Sidya Touré.

D’abord sur les antennes de sa radio privée le 12 avril 2019. Une bévue qui a provoqué le courroux du fondateur de l’UDG, Mamadou Sylla quand il a reproché à certains cadres soussous de soutenir le prof. Alpha Condé.

A la question posée par le journaliste sur ses rapports actuels avec Baidy Aribot, son ancien secrétaire exécutif, Sidya Touré a répondu que “c’est dommage que ce soient les cadres soussous qui soutiennent encore Alpha Condé pour le maintenir au pouvoir”.

La réaction d’El hadj Mamadou Sylla ne s’est pas fait attendre : « Je pense que le leader de l’UFR n’a plus à se targuer de la transversalité de son parti à partir du moment où il s’attaque aux soussous qui soutiennent Alpha oubliant que ses soutiens sont dans d’autres ethnies dont l’ethnie malinké d’Alpha Condé », a-t-il déclaré.

Ensuite dans l’émission à grande écoute de la radio Espace FM « Grandes Gueules (GG) » du 18 avril 2018, l’ancien Haut représentant d’Alpha Condé a non seulement nié le progrès réalisé dans la desserte de l’électricité dans le pays, mais aussi il a déclaré sans gênes aucune, qu’il peut donner le courant à toute la Guinée avec seulement 3 millions de dollars. Que l’ancien premier ministre de Lansana Conté dise aux Guinéens à combien de millions de dollars il a acheté les 4 moteurs obsolètes venus du Nigeria pour être installés à Tombo entre 1996 et 1999 ? Des groupes qui n’ont jamais été utilisés malheureusement à cause de leurs vétustés.

Pire. Sidya, va jusqu’à dire dans les GG, qu’Alpha Condé, n’a pas construit un seul km de route en 9 ans. « Même si l’on n’est pas beau que l’on soit honnête », disait Mao Tsé-toung.

Le plus modéré des leaders politiques du FNDC, est bel et bien le président du PADES qui ne fait pas de déclarations populistes ou haineuses comme ces éternels perdants. Même si Dr. Ousmane Kaba reconnait avec beaucoup d’aprioris le progrès réalisé dans certains secteurs de l’économie, il ne reste pas moins opposé à un éventuel changement de constitution qui ouvrirait, selon lui, la voie à un troisième mandat en faveur de son ancien allier devenu adversaire.

Le comble, c’est l’acte posé par un des menus fretins du marigot politique guinéen. Faya Millimino, le leader du Bloc Libéral accompagné de ses partisans, était parti à l’Assemblée Nationale, le 5 avril 2019, pour empêcher que les députés siègent sous prétexte que leur mandat a expiré depuis le 13 janvier dernier. Quelle folie ?

Il sera arrêté et coffré pour quelques heures avant d’être libéré. Ce marchant d’illusions qui veut se faire passer pour un opposant farouche au “projet de troisième mandat” si c’en est un, va jusqu’à menacer d’écourter le mandat en cours d’Alpha Condé s’il (Alpha) s’obstine à violer la Constitution. Ce que les crocodiles n’ont pas pu c’est le menu fretin qui va le faire. Heureusement que le ridicule ne tue pas.
Ce que le président du BL et compagnie oublient, là où la tentative d’assassinat du Prof. Alpha Condé par l’aile dure de l’UFDG en 2011, les manifestations violentes de ces derniers temps, les chantages et les contre-vérités, relayées sur la toile par des journalistes, charognards et alimentaires, n’ont pas pu empêcher le bâtisseur de bâtir, ce ne sont pas les agissements d’une opposition déjà muselée et médusée qui pourront faire avorter ce projet d’adoption d’une nouvelle constitution.

Surtout que la constitution actuelle dont l’adoption n’a été faite que par une promulgation du président de la transition, le général Sékouba Konaté, qui voulait respecter sa parole donnée, céder le pouvoir le plus tôt que possible au civil et faire de la Guinée un pays de démocratie, est légale mais non légitime. Une adoption qui a fait jaser plus d’un spécialiste du droit constitutionnel. C’est ce qui a d’ailleurs fait dire l’ancien premier ministre d’alors, le feu Jean-Marie Doré ceci : « Je n’ai vu nulle part au monde une constitution adoptée par un simple décret présidentiel ». Les défenseurs de l’élection du président de la République avant l’adoption d’une constitution par référendum pensaient à l’époque que le Premier ministre de transition cherchait à perdurer à son poste et qu’un référendum lui offrirait six mois de plus à la primature.
Aussi, en 2010, Alpha Condé n’a-t-il pas été le seul leader des Forces Vives qui a demandé l’élaboration d’une nouvelle constitution et son adoption par référendum avant les élections présidentielles. Les autres leaders politiques qui crient sur tous les toits présentement ont au contraire dit que celui qui sera élu président de la République aura toute la latitude d’écrire une nouvelle constitution et d’organiser le référendum pour l’adopter.
Aujourd’hui, que peut-on faire pour donner à notre constitution sa légitimité si l’occasion n’est pas donnée au peuple de s’exprimer par voie référendaire ?

C’est ce que ces ensorceleurs de l’opposition veulent empêcher. Ils pensent qu’ils peuvent le faire en essayant de le bloquer au niveau de l’hémicycle ignorant que le président de la République peut, le cas échéant, faire recours au peuple pour son opinion. La seule voie de recours qui leur restera alors sera sans doute la rue.
Pour cela, ils organiseront comme d’habitude les perpétuelles marches avec tous leurs corollaires de jets de pierres, d’assassinats ciblés des snipers de l’UFDG, d’actes de vandalisme, de traquenards, de peaux de bananes glissées par endroit sous les pieds du gouvernement et de provocations de l’opposition visant à pousser Alpha Condé à l’erreur comme le 28 septembre 2009.

Mais rien n’en sera. Car le Président Alpha Condé est un vieux renard avisé dans le paysage politique guinéen. Ce ne sont pas ces novices de l’opposition radicale qui l’empêcheront de proposer une nouvelle constitution à son peuple. Et “Karanfa” Alpha Condé a bien averti: «… il n’appartient à personne de nier au peuple de Guinée le droit de faire une nouvelle ou d’adopter une constitution qu’il veut ».

A bon entendeur salut !

Par Bangaly Condé « Malbanga »

Une deuxième initiative porte sur l’inclusion économique

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kassory Fofana

Une deuxième initiative porte sur l’inclusion économique, financière et sociale, visant à extraire de l’extrême pauvreté 40% des Guinéens à l’horizon 2025, soit 5 000 000 de nos concitoyens.

• D’ores et déjà, nous avons mobilisé 104 millions de dollars de la Banque mondiale, de la Banque Africaine de Développement et du Budget National de Développement.

• L’objectif est de démarrer, dès le dernier trimestre de cette année, un programme pilote portant sur les transferts monétaires et les travaux à haute intensité de main d’œuvre sur un échantillon de 400.000 personnes vulnérables. Primature Guinée

Ibrahima Kassory Fofana

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