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Présidentielle 2021 au Bénin : la CENA dévoile le calendrier électoral

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A moins de quatre mois de l’élection présidentielle, la Commission électorale nationale autonome (CENA), organe chargé de l’organisation des élections au Bénin, a rendu public, ce mardi, le calendrier électoral.

C’est devant un public composé de représentants de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), du Conseil d’orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée (COS-LEPI), de l’Agence nationale de traitement (ANT), des ministères sectoriels, de la Cour constitutionnelle et de la Société civile que le président de la CENA, Emmanuel Tiando, a présenté, ce mardi 29 décembre 2020, le calendrier électoral devant être observé pour l’élection du prochain président de la République.

Les activités débuteront avec la mise à disposition des parrains (députés et maires) des formulaires de parrainage, pour la période allant du 12 au 31 janvier 2021. Le lancement de cette phase se fera simultanément avec la publication de la liste des pièces constitutives du dossier de candidature. Ceci permettra aux candidats d’apprêter leur dossier qu’ils seront invités à déposer, du 1er au 4 février 2021. Une fois les dossiers réceptionnés, la CENA se chargera de publier la liste provisoire des candidats, du 10 au 15 février 2021. La publication de la liste définitive interviendra du 22 au 23 février 2021.
Environ un mois plus tard, soit le 26 mars 2021, la campagne électorale, pour le premier tour du scrutin prévu le 11 avril, sera lancée. La publication des résultats provisoires par la CENA se fera le 13 avril tandis que la Cour constitutionnelle devra proclamer les résultats définitifs le 20 avril, soit une semaine plus tard.

Il sied de rappeler que la nouveauté dans cette élection, c’est que conformément aux dispositions de la nouvelle Constitution, le président de la République est élu en duo avec un Vice-président au suffrage universel direct pour un mandat de 5 ans renouvelable une fois.

Mali : Sidiki Diabaté libéré, dans quel état ?

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L’artiste malien Sidiki Diabaté, accusé de violences sur son ancienne compagne Mamacita Sow, est sorti de prison, ce mardi 29 décembre 2020. Dans quel état le musicien, annoncé malade, a-t-il été libéré ?

Le musicien malien Sidiki Diabaté, emprisonné à la maison d’arrêt et de correction de Bamako, depuis le 24 septembre 2020, a été libéré, selon une information de Benin Web. Le musicien avait été arrêté suite une dénonciation en lien avec sa compagne, Mamacita Sow, une femme qui serait d’origine guinéenne. Depuis le Bénin où il se trouvait, le père de Mamacita Sow réclamait justice.

Il avait été reproché à Sidiki Diabaté d’avoir administré des coups à sa compagne au point de lui causer des blessures. Pour mémoire, des images de la fille, le corps tuméfié, avaient été diffusées sur la Toile, au point de déclencher une vive polémique. Si certains dénonçaient cet acte « odieux » et validaient la sanction, d’autres optaient pour la compréhension, la clémence et demandaient sa libération.

En octobre dernier, le chanteur malien avait été annoncé malade, en prison, mais n’avait pu bénéficier de liberté provisoire. « Sidiki Diabaté est malade depuis plusieurs semaines. Depuis deux jours, son état s’est complètement dégradé. II est sous perfusion à la Maison d’arrêt et de correction », avait indiqué les proches du chanteur, sur les réseaux sociaux.

Entretemps, Sidiki Diabaté avait reçu la visite de son homologue guinéen Grand P qui, depuis le Burkina Faso où il était en tournée, avait débarqué au Mali, dès qu’il a appris que son « frère » était gravement malade, en prison, où il se trouvait. Ce mardi 29 décembre, l’on apprend que Sidiki Diabaté a été élargi de prison. Dans quel état ?

Le champ politique en folie en Côte d’Ivoire

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Que se passe-t-il lorsque dans un pays, le pouvoir en place et l’opposition font une chose et son contraire en même temps ? Que se passe-t-il dans un pays quand l’ancienne puissance coloniale vient s’y vanter de cautionner les pires atrocités, les détournements massifs de fonds publics et la fraude électorale en portrait grandeur nature ? Que se passe-t-il dans un pays quand des prisonniers politiques, libérés après des tractations nauséeuses et des allégeances corrompues, sortent de prison pour plastronner avec leurs geôliers qu’ils couvrent d’éloges dignes du temps des rois de l’antiquité ?

L’Editorial du Professeur Franklin Nyamsi Wa Kamerun

Le spectacle offert par la classe politique ivoirienne ces dernières semaines frise le comble de l’irrationnel. Il règne dans le pays, une ambiance de confusion mentale furieuse. Les citoyens sont désemparés et ne savent plus à quel saint se vouer. Tel un Titanic politique, la Côte d’Ivoire coule vers les bas-fonds de l’insignifiance de la parole publique. Dès lors, dans ce navire collectif en naufrage, il faut d’urgence une boussole. L’observateur et le citoyen avertis ne peuvent  dès lors que décrire l’incroyable en cours, et faire un appel à la raison, afin de sauver la cité de la folie. Cet éditorial est justement consacré à saisir quatre sortes de crises de folie, qui se sont emparées des factions politiques ivoiriennes, comme dans une sorte de contamination réciproque par le délire des abîmes. Cet éditorial veut rappeler aux uns et aux autres, l’axe central de l’émancipation collective dans ce pays.

La France s’avère donc une puissance qui s’auto-discrédite, dont la parole et les dirigeants ne valent pas plus qu’un plat de lentilles. Une puissance qui a sacrifié sa cohérence mondiale sur l’autel de sa haute corruption

Commençons par la puissance coloniale française. Refoulée et déclassée du 5ème rang au 7ème rang des puissances militaires mondiales en cette année 2020, la France macronnienne semble déterminée à s’offrir une compensation psychique par un défoulement sur l’Afrique francophone. Au lieu de faire face au géant allemand qui la surpasse économiquement en Europe, au défi turc en Lybie et en méditerranée, à la suprématie américaine sur l’OTAN, au pouvoir sans cesse immense des oligarchies financières qui ceinturent le pouvoir d’action sociale du gouvernement Castex, Paris a décidé de subir en Occident et de sévir sur les Africains. Le spectacle offert par la diplomatie française en Afrique, depuis lors, est l’un des plus piteux qui soient, comme l’a si bien souligné la députée des hauts de Seine, Frédérique Dumas, démissionnaire[1] du parti présidentiel La République en Marche, dans une lettre historique au président Emmanuel Macron. Citons-la dans un tweet du 15 décembre 2020 :

« J’ai écrit à @EmmanuelMacron pour lui demander de nous éclairer sur les principes qui fondent la dénonciation par la France des violations des droits humains et de l’Etat de droit dans un pays plutôt qu’un autre. Deux poids deux mesures. #Afrique »

Ainsi la puissance coloniale française, qui n’a décidément renoncé à aucun de ses réflexes racistes, colonialistes et despotiques, a été prise la main dans le sac de la schizophrénie politique en pleine Afrique. D’une part, elle proclame à qui veut l’entendre qu’elle est la patrie des droits de l’Homme, le phare de l’universalisme politique moral, de l’autre, elle s’acoquine ouvertement avec les barbares Biya, Déby, Sassou, Alpha Condé, Ouattara, organise et attise la guerre civile centrafricaine, participe à la déstabilisation de la Lybie, pour massacrer les libertés fondamentales, les droits de l’humanité africaine. Tout ceci en échange de contrats léonins et certes juteux pour les oligarques financiers et industriels qui ont porté le jeune Macron à l’Elysée, bien sûr, comme leur mascotte renforcée par un système de rétrocommissions énormes sous toutes les formes. La France s’avère donc une puissance qui s’auto-discrédite, dont la parole et les dirigeants ne valent pas plus qu’un plat de lentilles. Une puissance qui a sacrifié sa cohérence mondiale sur l’autel de sa haute corruption.

Continuons par le régime Ouattara, en Côte d’Ivoire. Un pouvoir fou, par excellence. Au-delà de toute logique. Amnésique et obsédé de la stratégie de la terre brûlée. Construite sur la ruse, le mensonge et la brutalité, la logique politique de Ouattara s’est définitivement dénudée en cette année 2020 en Côte d’Ivoire. Les trois qualificatifs cinglants du leader de GPS, Guillaume Kigbafori Soro sur la grande chaîne américaine CNN, pour résumer la carrière publique du violeur de la constitution ivoirienne Alassane Dramane Ouattara correspondent à une description phénoménologique évidente du sujet clinique concerné : con artist, en anglais, renvoie à l’escroc. Et escroc, Ouattara l’est bel et bien car s’il est entré en politique en Côte d’Ivoire sous le profil de technocrate et bureaucrate bien policé venu du FMI et de la Banque Mondiale, ce qu’il a révélé, c’est un pouvoir clanique, une haute corruption d’Etat et un mépris systématique des lois quand celles-ci ne sont pas incompatibles avec ses intérêts les plus égoïstes. Liar, en anglais, menteur, Ouattara l’est de façon éminente, en réalité un mythomane de haut vol. Il a menti sur son état civil voltaïque, lui qui n’a ni acte de naissance authentiquement ivoirien, ni diplôme ivoirien. Il a menti sur son engagement à fonder l’Etat de droit et la démocratie, et alors qu’il se faisait passer pour le défenseur et symbole des exclus, Ouattara s’est révélé être le plus grand agent de divisions et d’exclusion dans ce pays. Enfin, Ouattara is a culprit, a dit Guillaume Soro. Ce mot en anglais désigne un coupable flagrant, un criminel ambulant, un monstre impuni dont il faut de toute urgence se saisir, pour le juger et le punir conformément aux lois.

Lorsque ce régime impénitent et méchant vient parler de dialogue pour des législatives qu’il veut organiser dans les mêmes conditions, on se rend compte que c’est l’hôpital qui se fout de la charité

En effet, les plus de 200 ivoiriens assassinés en cette année 2020 parce qu’ils exigeaient le respect de l’article 55 de la constitution qui limite les mandats à deux,  ne sauraient être passés par pertes et profits, sauf dans l’esprit brumeux de Ouattara, qui a bâti ses 31 années de carrière politique sur l’assassinat récurrent des populations ivoiriennes. Au point que lorsque le régime qui a refusé l’audit des listes électorales, la réforme de la CEI, la libération de tous les prisonniers politiques, le retour de tous les exilés politiques, la réforme du conseil constitutionnel, le dialogue politique, l’exécution des décisions de la justice internationale, oui lorsque ce régime impénitent et méchant vient parler de dialogue pour des législatives qu’il veut organiser dans les mêmes conditions, on se rend compte que c’est l’hôpital qui se fout de la charité.

Et ce champ politique ivoirien est venu se corser d’autre autre folie en plein midi. Celle d’une opposition qui se renie au nom de calculs intéressés qui ne concernent que le sort de quelques-uns de ses apparatchiks. Depuis le 6 août 2020, tout le monde croyait avoir  compris la logique de résistance choisie par les trois plateformes CDRP, EDS et GPS de l’opposition ivoirienne. La ligne de démarcation et de cohérence était le NON AU 3ème MANDAT, le NON À LA PRESIDENCE À VIE en Côte d’Ivoire. Les longs mois de désobéissance civile d’août à novembre 2020 se sont appuyés sur cette orientation ferme, tenue de main de maître par le doyen d’âge de la classe politique ivoirienne, le Président Aimé Henri Konan Bédié. C’est dans le même esprit que l’initiative du Conseil National de Transition (CNT) pour faire face au vide constitutionnel créé par la violation flagrante de l’article 55 et l’exclusion inacceptable de 40 candidats de l’élection présidentielle, a été courageusement prise. Unie avec le Peuple Ivoirien, l’opposition politique a écouté le message d’ajustement du 9 décembre 2020, délivré par le Président Bédié, avec intérêt et satisfaction, n’attendant plus que la mise en œuvre des marches éclatées pour la revendication du Grand Dialogue National avec une médiation internationale impartiale.

C’est sur ces entrefaites que le 21 décembre 2020,  une partie de l’opposition, notamment précipitée par les manœuvres des directions du FPI et du PDCI-RDA, a tourné casaque en se rendant à une rencontre sans enjeux évidents avec le Premier ministre de Ouattara, le roublard Hamed Bakayoko, qui faisait désormais office de dialogue national. Au grand dam de la plateforme GPS du leader Guillaume Soro et des ivoiriens éberlués, qui n’ont pas fini de comprendre la logique pleine de mystères de ce revirement spectaculaire. On nous demande de faire confiance à l’intelligence infiniment supérieure des vieux dinosaures de la politique ivoirienne. Mais qu’y a-t-il d’autre à comprendre de ce dialogon de ce conciliabulon, cette causette de bistrot dans un coin perdu des bureaux de la Primature ivoirienne avec un Hamed Bakayoko pondant des phrases boursouflées qui ont l’effet de l’opium sur ses auditeurs ? Une montagne qui a vite accouché d’une vilaine petite souris : le pouvoir Ouattara ne recherche que la légitimation à rebours de sa forfaiture du 31 octobre 2020 et n’organisera pas des Législatives pour les perdre.

L’opposition rompue au jeu du cocaïnomane Bakayoko, on le sait, espérait obtenir à court terme le retour du Président Gbagbo, l’apaisement des assoiffés de postes qui au PDCI et au FPI ne veulent pas laisser passer les indemnités confortables des fonctions de députés ou de sénateurs, et au passage, laisser croire au peuple ivoirien sacrifié que ces manœuvres sont le summum de l’intelligence tactique et stratégique. On le sait à présent, il n’y a rien dedans, car Ouattara n’est pas pressé de laisser Laurent Gbagbo rentrer et il ne veut pas dialoguer sur l’ensemble des points énumérés par le puissant discours d’orientation délivré par le Président Bédié au nom de toute l’opposition le 9 décembre 2020. Mieux, Ouattara prévoit de truquer les législatives comme il a truqué la présidentielle, avec les mêmes listes électorales frauduleuses, la même CEI, le même conseil constitutionnel parjure, les mêmes milices de Téné Birahima Ouattara qui demeurent opérationnelles, la même France macronienne qui approuve tout ce cauchemar et ses mêmes coquins de la CEDEAO, de l’UA et de l’ONU pour fermer les yeux.

S’il y a eu coup d’Etat, pourquoi tous les putschistes ne sont-ils pas jugés ? Et s’il n’y a pas eu coup d’Etat, pourquoi tous les accusés ne sont-ils pas libérés ?

Dans la même veine, une autre aile en folie de l’opposition a fait son apparition, dirigée par un certain Mamadou Kanigui Soro. A la limite, ce ne sont plus des opposants, ceux-là, mais des nomades politiques sans consistance morale et intellectuelle. Des trous ambulants. Ce sont les souffrants du syndrome de Stockholm qui consiste pour le prisonnier, le torturé, la victime, à tomber amoureux de son géôlier et bourreau. Et à détester les autres victimes qui continuent à se plaindre de la méchanceté du puissant du jour. Emprisonné avec d’autres députés et militants de GPS le 23 décembre 2019 au motif qu’ils préparaient avec le leader Guillaume Soro un coup d’Etat contre le régime Ouattara, le député Kanigui Soro est sorti de prison avec une nouvelle passion amoureuse pour Ouattara son tortionnaire, y entraînant au passage un philosophe, Mamadou Djibo, qui a choisi de déguiser sa trahison sous le prétexte de combattre le retour des ivoiritaires.

La question logique que pose la libération de Kanigui Soro et tous les nouveaux fans de Ouattara, c’est bien la suivante : que font encore en prison Alain Michel Lobognon, député comme Kanigui, le ministre plénipotentiaire Koné Kamaraté Souleymane, le président du MVCI Félicien Sékongo, les frères de sang du leader Guillaume Soro, Simon et Rigobert Soro, qui ont été arrêtés dans le même cadre de l’accusation de coup d’Etat le 23 décembre 2019 ? S’il y a eu coup d’Etat, pourquoi tous les putschistes ne sont-ils pas jugés ? Et s’il n’y a pas eu coup d’Etat, pourquoi tous les accusés ne sont-ils pas libérés ? Où est la logique du procureur Adou Richard qui a écroué tout ce monde et qui se tait lorsque Ouattara libère sans procès certains supposés coupables et laisse en prison d’autres supposés coupables du même crime de coup d’Etat ? A se demander si Adou Richard, le procuraillon avachi sous Ouattara ne serait pas capable de se constituer lui-même sciemment prisonnier de Ouattara si ce dernier le lui demandait ! Le summum de la pitrerie pseudo-judiciaire.

Comment diantre, le peuple de Côte d’Ivoire peut-il se tirer de toutes ces factions en folie ? Cette question s’impose en conclusion. La mobilisation populaire doit se poursuivre contre le 3ème mandat et la présidence à vie en Côte d’Ivoire. C’est la seule réponse qui vaille contre les incohérences de la France, celles du régime Ouattara et celles de l’opposition bourgeoise. Le combat doit se réorganiser, se poursuivre et se durcir avec les ailes conscientes de l’opposition républicaine, progressiste, démocratique et disciplinée, qui ne s’est pas soumise au chantage de Ouattara, ni à la complaisance de se précipiter sur des strapontins humiliants de députaillons, de sénatorions, brefs de parlementaires godillots du régime illégal et illégitime qui tient la Côte d’Ivoire en otage. Le retour de la raison au centre du jeu politique ivoirien viendra des bases populaires conscientisées, des partis politiques qui n’auront pas trahi leurs engagements publics envers les populations engagées dans la désobéissance civile. Le retour de la raison, c’est le réalignement de tous sur l’axe central du combat contre l’engeance de la Françafrique ouattarienne : non au 3ème mandat ! non à la présidence à vie ! Non aux élections sans le respect des conditions suivantes :

  • –         Libération immédiate de tous les prisonniers politiques de 2011 à 2020
  • –         Retour de tous les exilés politiques de tous les camps
  • –         Poursuites contre les assassins des centaines d’ivoiriens en 2020
  • –         Ouverture d’un dialogue national avec médiation impartiale
  • –         Respect strict de l’article 55 de la constitution par tous
  • –         Audit consensuel des listes électorales
  • –         Réforme de la loi électorale
  • –         Réforme de la constitution et du conseil constitutionnel
  • –         Organisations exemplaires de véritables élections présidentielles et législatives à l’issue de ce processus de dialogue et de transition politique.

Notre mouvement, Générations et Peuples Solidaires, demeure fidèle au peuple ivoirien et ne déviera pas d’un iota de cet axe spirituel, idéologique, moral, républicain et logique de combat en l’année qui s’achève et tout au long de l’année 2021 qui se profile. Non : nous ne nous soumettrons point à Ouattara, nous ne nous soumettrons pas au suivisme moutonnier, nous n’abdiquerons pas nos intelligences aux manigances de castes, nous resterons fidèles et loyaux au peuple de Côte d’Ivoire ! Et c’est ainsi, et ainsi seulement que la raison critique triomphera de la folie qui rampe et sème la confusion dans la terre chérie de Côte d’Ivoire ! Oui, Africaines, Africains, faisons notre cette observation profonde du Professeur Maurice Kamto, président élu du Cameroun, Chef de l’Opposition Camerounaise :

« Je prétends donc que le désert de la pensée qui gagne l’Afrique, singulièrement depuis les indépendances, est la cause essentielle de la déliquescence de ses cultures, de la ruine de ses civilisations, de son enlisement matériel. Plus qu’une urgence d’aide financière, il y a, pour ce continent sinistré urgence de pensée, parce qu’elle seule peut accomplir l’indispensable révolution des esprits et libérer le génie embastillé de nos peuples. »[2]

Elections en Centrafrique : bilan mitigé en fin de journée

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Ce dimanche, les électeurs centrafricains étaient allés aux urnes sans que l’explosion de violence crainte par tout le monde à Bangui n’ait eu lieu. Le pire a pu être évité grâce au dispositif sécuritaire déployé. Cependant, de nombreux bureaux de vote n’ont pu ouvrir à l’intérieur du pays.

Les Centrafricains sont allés voter, ce dimanche, pour leur Président et les 140 députés du Parlement. « Globalement le vote a eu lieu et les électeurs sont venus. Il y a eu un engouement (…) malgré des petits soucis sécuritaires dans quelques endroits », a confié à l’AFP, en fin de journée, Théophile Momokoama, rapporteur général de l’Autorité Nationale des Elections (ANE).

Mais, cet avis n’est guère partagé par plusieurs observateurs. En effet, les populations de plusieurs localités du pays contrôlées par les rebelles n’ont pu voter. C’est le cas de la préfecture de la Nana-Mambéré, au Nord-ouest, où tous les bureaux de vote sont restés fermés, en raison de l’insécurité. Même scénario à Bambari, Ippy, Bria, Bocaranga, Koui, Aba et Niem-Yelewa. Aucune surprise dans ce déroulement du scrutin quand on sait que depuis longtemps, environ 2/3 du territoire centrafricain étaient aux mains des rebelles

Finalement, il n’y a que très peu de régions où le vote a pu se dérouler sans incidents majeurs, grâce à la présence massive de Casques bleus, de militaires centrafricains appuyés par des Rwandais et des Russes. Au nombre de ces régions, il y a Bangui, la capitale, Obo, Ndélé et Berberati, où les électeurs sont massivement sortis. « A Bangui, cela a l’air de bien se passer mais le gros point noir, c’est que les gens ne votent pas du tout dans plusieurs localités. Nous sommes complètement aveugles sur la situation en dehors de la capitale », a confié, sous anonymat, un observateur de l’Union Européenne.

A Bozoum, les velléités des groupes rebelles ont été contrées par les Casques bleus grâce à qui le vote a pu s’effectuer, même si le dépouillement a été lancé à 13 heures.
Somme toute, des milliers de Centrafricains ont été exclus de ces élections qui risquent de porter des responsables à la légitimité douteuse à la tête des institutions du pays. D’ailleurs, Thierry Vircoulon de l’Institut français des relations internationales (IFRI) dit clairement que « ces élections sont partielles, non crédibles et ne respectent pas les standards internationaux ».
Les premiers résultats partiels sont attendus pour le 4 janvier, et les résultats définitifs le 19 janvier 2021.

Maroc, CR7 : le nouvel hôtel de Ronaldo ouvert à Marrakech en février 2021

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La star portugaise de la Juventus Turin (D1 Italie), Cristiano Ronaldo, continue d’investir dans divers projets prometteurs, notamment celui de l’hôtellerie. Le joueur qui vient juste d’être élu « meilleur footballeur du siècle » par Globe Soccer Awards, va inaugurer son premier hôtel à Marrakech, au mois de février 2021. D’autres hôtels au Maroc sont déjà en projet. 

Après New York, Lisbonne, Funchal et Madrid, le quintuple ballon d’or (2008, 2013, 2014, 2016 et en 2017), Cristiano Ronaldo, vient d’annoncer le report de la date d’inauguration de son joyau d’architecture « Pestana CR7 », qui était prévue initialement en ce mois de décembre 2020, à Marrakech, au Maroc. Les fans de la star portugaise de la Juventus Turin sont ravis de cette nouvelle et très impatients pour l’ouverture des portes au mois de février 2021

En mai de l’année dernière, Cristiano Ronaldo s’était rendu dans la ville ocre pour superviser les travaux de son joyau d’architecture « Pestana CR7 ». Le Portugais avait d’ailleurs posté plusieurs clichés posant aux côtés de ses futurs employés. Situé dans la nouvelle « Avenue M », au cœur des jardins de Menara, le nouvel établissement hôtelier, qui devait accueillir des célébrités du monde du football, cinéma et autres, a nécessité un investissement de 430 millions de dirhams, plus de 25,8 milliards FCFA.

La composante résidentielle occupe 95 000 mètres carrés. Downtown Hotel Corporation (DHC) a signé un accord avec Four Seasons Hotels & Resorts pour le développement de 96 résidences sous la marque Four Seasons Private Residences Marrakech et M Avenue.

Cette avenue de 500 mètres de long comprendra 20.000 mètres carrés d’espaces commerciaux, 65 appartements résidentiels sous la marque M Residence, 88 appartements Four Seasons, l’hôtel CR7 de 174 chambres, un centre d’affaires de 4 500 mètres carrés et une clinique de luxe.

Avec 174 chambres, facturées à partir de 200 euros (132 196 FCFA), deux restaurants, un centre d’affaires et un spa, le dernier né des hôtels Pestana CR7 Lifestyle cible une clientèle de la « Génération Y » en quête d’un havre de paix pour le travail et la détente.

 

Littérature: deux ouvrages de l’ancien ministre de l’Éducation nationale K² publiés chez l’Harmattan Guinée

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La maison d’édition Harmattan Guinée a procédé ce mercredi 23 Décembre 2020 à la dédicace de deux ouvrages de l’ancien ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation Ibrahima Kalil Konaté  K².

Intitulés « L’histoire de Tron, le royaume de la parole d’honneur » et la « Détention arbitraire d’Alpha Condé » ces livres, sont selon l’auteur par ailleurs président du Conseil d’administration de la Loterie nationale de Guinée (LONAGUI ) « une manière de fortifier les différentes facettes de l’histoire de Tron dont les acteurs principaux et auxiliaires ont vécu au bord des berges du fleuve Milo, Djon Bafing, Kogbedou et leurs influents, mais aussi rétablir la vérité concernant la détention arbitraire du Professeur Alpha Condé ».

Expliquant le contenu du livre ‘’L’histoire de Tron, le royaume de la parole d’honneur’’ l’auteur fait savoir que ce livre de 99 pages, est écrit avec  « le souci permanent de fidélité et de lucidité n’est pas un condensé exhaustif de l’histoire de Tron, mais il constitue une sorte de parchemin qui permettra de déblayer ou de défricher le sentier et de fortifier les différentes facettes de cette grande histoire, dont les acteurs principaux et auxiliaires ont vécu au bord des berges des fleuves Milo, Djon, Bafing, Kogbedou et de leurs influents. C’est un livre qui présente cette contrée de la savane guinéenne s’étendant sur Kérouané, Mandiana et Kankan dans sa structuration avec les six sous-préfectures qui la composent », a-t-il indiqué devant les acteurs du livre, le président de la cérémonie le ministre des hydrocarbures Jakaria Koulibaly.

L’autre ouvrage intitulé ‘’la détention arbitraire d’Alpha Condé, rétablir la vérité » et qui comprends 131 pages cherche « à rétablir la verité concernant la détention arbitraire du Professeur Alpha Condé, le montage grossier en vue de l’éliminer, ainsi que la mascarade que fut son procès, il revient sur cette période malheureuse qui n’honore pas la démocratie guinéenne. Ce livre comprends 5 chapitres à savoir ‘’la véritable raison du départ du professeur Alpha Condé de Conakry’’, ‘’une machination déjà en branle’’,’’ le montage du premier scenario’’, ‘’la prétendue tentative d’assassinat du Président de la République’’ et ‘’le déroulement du procès et les observations qui en découlent’’. Bref, dans ce livre je retranscris fidèlement les propos en plaçant le lecteur dans l’ambiance de cette période malheureuse et en rapportant tout ce qui a eu lieu avec preuves et références à l’appui ».

Abdoulaye Bouka Barry

Crédibilisation de la monnaie guinéenne : le gouverneur de la banque centrale annonce des perspectives

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À  l’occasion de la célébration de l’an 60 de la création de la monnaie guinéenne, le gouverneur de la banque centrale Lounceny Nabé a annoncé les grands projets que son département entend engager  les jours et mois à venir ce pour davantage crédibiliser la monnaie guinéenne.

Selon lui, malgré les nombreux acquis obtenus au cours  des dix dernières années, plusieurs projets restent encore à finaliser.

« Durant ces dix dernières années, la banque centrale a enregistré plusieurs avancées. Cependant, quelques projets restent encore à finaliser. Ce sont entre autres, l’opérationnalisation du conseil national d’épargne et de crédit. La finalisation du document de stratégie nationale d’inclusion financière. La migration complète vers les normes de bâle II et III. La mise en place d’un fonds de garantie des prêts bancaires. Enfin, l’élaboration d’un plan stratégique de la banque centrale pour décliner la vision des autorités monétaires à court, moyen et long termes », a dévoilé le premier responsable de la banque centrale Lounceny Nabé.

Abdoulaye Bouka Barry 

Le ministre Koulibaly travaille au lancement de la société des télécommunications nationale

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Depuis son arrivée au Ministère des Postes, des  Télécommunications et de l’Economie Numérique, Son Excellence Saïd Oumar Koulibaly, s’est investi dans la redynamisation du secteur, notamment dans la relance de la défunte SOTELGUI.

En effet, son équipe a repris le dossier en main pour permettre à la société nationale de reprendre ses activités et contribuer activement au secteur des TICs en Guinée. Une mission, qui a duré du 06 Octobre au 09 Décembre 2020, a été diligentée par le Ministre avec pour objectif d’évaluer l’existant en premier lieu et d’établir un plan de relance des activités en prenant en compte le contexte et les besoins actuels de la population guinéenne, en second lieu.

L’entreprise recrutée a donc eu pour mission de visiter l’ensemble des sites de l’ex-SOTELGUI, dont les infrastructures du réseau mobile réparties sur l’ensemble du territoire. Cette phase de la mission a fait ressortir un état global très dégradé des équipements qui ne permet pas de fournir des services de télécommunications rapidement au public.

Le plan de relance élaboré a pris en compte l’état du secteur des TICs en Guinée afin de positionner les futures offres de l’opérateur national Guinée Télécom en adéquation avec son environnement. Il a mis en relief les enjeux et défis futurs de la nouvelle équipe. Ceux-ci consistent en une remise en état progressif des réseaux fixes puis mobiles dans une perspective d’offre haut débit à l’ensemble des entreprises et organismes dans un premier temps vu les besoins urgent en transmission de données fiables de ces entités, puis la généralisation à l’ensemble de la population guinéenne sur le territoire Guinéen. Le positionnement axé sur la data haut débit se situe dans la lignée de progrès et de digitalisation de la Guinée prônée par le Président de la République, son Excellence Alpha Condé.

Cette orientation est une nécessité dans un monde dominé par les technologies de l’information et de la communication qui permettront l’accès du plus grand nombre à l’information, le commerce électronique, l’éducation, la santé, l’agriculture, la culture, la commercialisation de ses produits et ressources etc.

GUINÉE-TÉLÉCOMS, de par sa position d’entreprise nationale, sera un élément central dans le développement du digital en Guinée, pour le bien du plus grand nombre de citoyens.

La prochaine étape sera donc de mettre en œuvre les orientations et recommandations élaborées dans le plan de relance de concert avec l’équipe projet du Ministère menée par Monsieur le Ministre.

 

Alpha Abdoulaye BARRY.

Education : des Citoyens de Conakry formulent des recommandations au chef de l’Etat pour la qualification du système éducatif

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Dans son discours de prestation de serment le mardi 15 Décembre dernier, le Président de la République le Prof Alpha Condé  a déclaré: «Je mesure le poids des exigences, la responsabilité de toutes les attentes de ma fonction, malgré le progrès accompli dans tous les domaines de la vie nationale : l’éducation, la santé, l’agriculture, les services sociaux de base, … ». Réagissant à cette sortie, nombreux sont ces citoyens de la capitale qui ont invité le chef de l’Etat à concrétiser cette parole en acte pour assainir le secteur éducatif.

Rencontré dans un restaurant de la place, Mamadou Barry fait savoir que si le Président de la République veut  gagner son combat pour son premier mandat de la quatrième République, il doit mettre en avant l’éducation.

« Toutes les nations qui se sont développées ont mis en avant l’éducation. C’est la ressource humaine qui développe une nation. Même si nous avons toutes les ressources possibles, si la ressource humaine n’est pas bien formée, ces ressources du sol et du sous sol ne nous apporterons en rien. Le Rwanda s’est développé grâce à ses ressources humaines. C’est pour vous dire que si le chef de l’Etat veut attendre ou veut conduire cette nation vers le développement, il faudra qu’il revalorise d’avantage l’éducation en le rendant performant par le choix des bons enseignants, l’équipement des écoles. Sur le plan éducatif, il y’a un laisser-aller total.  Chacun se permet de faire ce qu’il veut et aujourd’hui il y’a toutes sortes de personnes dans l’éducation, en plus le recrutement ne se passe pas dans les conditions qu’il faut », a-t-il suggéré.

Contrairement à Mamadou Barry, Ousmane Condé a, quant à lui, invité le chef de l’Etat à améliorer les  conditions de vie des enseignants. Pour lui, c’est la solution pour qualifier le système éducatif guinéen.

«Dans le temps passé on disait que le ministère de l’éducation, mais aujourd’hui c’est le ministère de l’enseignement. Ça veut dire qu’il y’a l’enseignement, mais il n y’a pas l’éducation, donc il faut revoir le côté éducatif. J’aurais bien aimé que le président nous assiste sur certains cas actuellement. Sur le plan social, de l’éducation et aussi de l’électricité. Sur le plan de l’éducation, qu’il améliore les conditions de travail des enseignants, qu’il réforme encore les enseignants. Qu’il prenne des formateurs qui viennent de l’extérieur et même de chez nous qui sont bien formés, qu’ils forment les autres enseignants. Parce qu’on trouve actuellement que les enfants sont très mal formés . Si les enseignants sont bien payés, ils pourront bien préparer les cours. Mais s’ils ne le sont pas, croyez-moi que l’éducation sera toujours à terre par conséquent le développement que le Président espère ne sera jamais atteint».

Abdoulaye Bouka Barry

«J’ai acquis depuis longtemps la conviction que la Guinée se fera avec tous les Guinéens», dixit le président de la République

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Lors de la prestation de serment du président de la République de Guinée le 15 décembre dernier au palais Mohamed V, devant de nombreux invités venus de différents horizons, le professeur Alpha CONDE a  évoqué les attentes du peuple de Guinée.  

Le président de la République exhorte à tous de revenir à  de meilleurs sentiments en ce sens qu’il  est certain que la Guinée ne se fera qu’avec ses filles et fils dans le respect des lois du pays

« Je crois profondément à l’ouverture du dialogue et de la concertation et j’ai acquis depuis longtemps la conviction que la Guinée se fera avec tous les guinéens mais chacun doit respecter la loi et bannir de ses propos et de ses actes la violence afin que notre pays demeure une société de liberté et de responsabilité. Pour cela j’exhorte chacun d’entre vous à oublier le passé qui divise au profil d’un avenir d’unité et d’espérance c’est le devoir qui incombe à chacun d’entre nous», a indiqué le chef de l’Etat

Cependant, le professeur Alpha CONDE conscient du poids et de la responsabilité qui sont les siennes  dans sa fonction, il souligne les progrès réalisés et perspectives, notamment dans le domaine des mines

« Je mesure le poids des exigences, la responsabilité de toutes les attentes de ma fonction malgré tous les progrès accomplis dans tous les domaines de la vie nationale, l’éducation, la santé, l’agriculture, les services sociaux de base, l’entreprenariat des jeunes, l’autonomisation des femmes en matière de liberté publique et des droits humains. Notre pays réserve désormais 15 pour cent de ses recettes minières au développement des collectivités locales. Ainsi pour la première fois dans notre histoire les ressources minières de notre pays profitent directement à tous les citoyens à travers leurs collectivités locales», a-t-il souligné

Hawa THIAM  

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