Le Front populaire ivoirien (FPI) fondé par l’ex-président Laurent Gbagbo a appelé le président Alassane Ouattara au « dialogue ». Laurent Gbagbo a été autorisé sous conditions à quitter la Belgique où il était assigné à résidence.

« Nous avons lancé un appel au président Ouattara pour qu’il saisisse cette opportunité pour engager la Côte d’Ivoire sur la voie de la vraie réconciliation et de la paix durable », selon Assoua Adou, le secrétaire général du FPI, cité par l’AFP.

« Dans la Constitution, il est dit que nul Ivoirien ne peut être contraint de rester en exil. C’est à lui (Ouattara) de prendre ses responsabilités pour que Laurent Gbagbo rentre dans son pays », a poursuivi l’ancien ministre. Dans sa déclaration, Assoua Adou n’a pas voulu se prononcer sur une date de retour et notamment si Gbagbo reviendrait avant la présidentielle d’octobre.

De son côté, le COJEP (Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples), le parti de l’ex-dirigeant politique Charles Blé Goudé, qui a bénéficié des mêmes mesures de la CPI, a également appelé au « dialogue », estimant qu’il ne s’agissait pas d’une « victoire d’un camp sur un autre ».

Dans l’attente de leurs procès en appel, la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé jeudi autoriser sous conditions Laurent Gbagbo et Blé Goudé à quitter les pays où ils sont assignés à résidence (respectivement la Belgique et les Pays-Bas), depuis leur acquittement en 2019 d’accusations de crimes contre l’humanité. Ces pays doivent notamment accepter au préalable de les recevoir, rendant incertain un retour immédiat en Côte d’Ivoire.

Après plus de sept ans de détention, Laurent Gbagbo, 74 ans, a été reconnu non coupable en janvier 2019 de crimes commis entre 2010 et 2011 au cours des violences post-électorales en Côte d’Ivoire, qui avaient fait quelque 3.000 morts en cinq mois.

Début novembre 2019, la justice ivoirienne a condamné en appel Gbagbo par contumace à 20 ans de prison pour le « braquage » de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest pendant la crise post-électorale. Blé Goudé a été condamné en décembre 2019 à 20 ans de prison pour des crimes commis pendant la crise.

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