L’Etat ivoirien a décidé de se retirer purement et simplement « de la déclaration de compétence prévue au prévue au protocole relatif à la charte africaine des droits de l’homme et des peuples » (CADHP). Il emboite le pas au Bénin qui en avait fait de même.

Ainsi la Côte d’Ivoire signifie à la CADHP qu’elle ne va pas se soumettre à son arrêt demandant de « surseoir à l’exécution du mandat d’arrêt international contre Guillaume Soro».

Ce dernier a du reste été jugé et condamné, en première instance, à 20 ans de prison, 4,5 milliards de FCFA d’amende et à la privation de ses droits civiques pour une durée de 5 ans.

« La déclaration de compétence prévue au protocole relatif à la charte africaine des droits de l’homme et des peuples » permet aux citoyens des pays signataires de saisir directement la CADHP.

Cela pose de nombreux problèmes comme les retraits successifs du Bénin et de la Côte d’Ivoire le démontrent. A titre d’exemple, le Sénégal n’a pas ratifié la « déclaration de compétence ».

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