Poursuivis pour manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique et à occasionner des troubles à l’ordre public Abdourahamane Sano, Bill de Sam, Sékou Koundouno, Abdoulaye Oumou Sow, Bailo Barry, Ibrahima Diallo, Mamadou Sano et Mamadou Bobo Bah, tous membres du FNDC seront situés sur leur sort le mardi 22 octobre prochain. Le tribunal de première instance rendra son verdict.

La défense, dans ses plaidoiries a rappelé au tribunal que le dossier sur les responsables du FNDC arrêtés il y a une semaine suite à la déclaration de l’appel à la manifestation du 14 octobre est vide, tordu et honteux. Elle a demandé au juge l’application de l’article 544 du code de procédure pénale.

Selon le pool d’avocats de la défense dirigé par Me Mohamed Traoré, la déclaration incriminée ne constitue nulle part une infraction pénale.

« Monsieur le président, nos clients sont innocents, nous plaidons non coupables pour leur relaxe pure et simple », a déclaré Me Salifou Béavogui.

Le procureur à son tour a fait un sévère réquisitoire avant de requérir 5 ans d’emprisonnement et d’une amende de 2 millions de francs guinéens contre Abdourahamane et six autres à l’exception de Mamadou Sano, jeune-frère d’Abdourahame Sano, qui a été renvoyé des fins de la poursuite.

Après 6 heures de débat houleux, le juge Aboubacar Maféring Camara a renvoyé l’affaire à mardi prochain pour la sentence.

Elisa Camara 

 

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