Dans l’objectif de favoriser l’obtention des actes d’état civil pour les enfants dès leur naissance, la Convergence des Jeunes leaders pour la Paix et la Démocratie (COJE-LPAID), a eu un entretien ce lundi 13 juillet 2020 avec les responsables de l’organisation internationale Plan Guinée. Un document de plaidoyer élaboré par ces acteurs de la Société civile a été présenté aux responsables de l’institution en vue d’une synergie d’actions et favoriser l’obtention de ce document indispensable pour  les enfants.

« La rencontre a tourné autour du document de plaidoyer que nous avons élaboré qui part de l’évolution juridique jusqu’aux difficultés que les agents d’état civil rencontrent sur le terrain par rapport à l’enregistrement des enfants à la naissance. Etant donné que nous avons noté qu’il y’ a beaucoup de difficultés à cet égard,   nous avons fait un document de plaidoyer  à l’endroit de tous les partenaires qui interviennent sur les questions de protection de l’enfant. Avec Plan Guinée aujourd’hui, c’était d’échanger pour voir éventuellement comment  fournir les efforts, davantage travailler en synergie pour que les enfants dans le monde rural autrement dit à l’intérieur du pays qui ont moins de 15 ans puissent bénéficier gratuitement des actes de naissance notamment des jugements supplétifs qui seront transcrits. Nous avons  noté que la déscolarisation de beaucoup d’enfants sur le terrain est  liée à ces extraits de naissance.  Nous avons aussi des compatriotes qui sont  à l’étranger qui ont des difficultés de régularisation parce que les papiers qu’ils disposent ne sont pas les mêmes », a fait comprendre Abdoul Sacko, coordinateur général de la COJEL-PAID.

Et d’ajouter : « le Directeur pays de Plan Guinée a reconnu la pertinence des problématiques qui ont été abordées à savoir, la question de protection de l’enfant, la question d’actes de naissance qui se trouvent être le premier droit de l’enfant, celui  qui fait que l’enfant bénéficie des autres droits civiques. Il a salué la démarche.»

Il reste désormais à mettre en place un cadre de partenariat pour permettre aux parties prenantes de conjuguer les efforts et d’exécuter le projet.  « Pour cela, leurs services compétents vont faire des appréciations avec nous pour savoir comment davantage conjuguer les efforts », conclut Abdoul Sacko.

A rappeler que ce projet est porté par le consortium CojelPaid, Cadec,  sur financement d’OSIWA.

https://www.facebook.com/rtgofficiel/videos/731629514320076

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.