La pandémie coronavirus qui se vit actuellement en République de Guinée et à travers le monde, au-delà de l’impact qu’elle a causé sur le plan du transport, de l’emploi, frappe aussi négativement le secteur informel, notamment, chez les femmes vendeuses de riz de la capitale.
Elles sont nombreuses, ces femmes vendeuses de riz à être confrontées à de sérieuses difficultés à cette période marquée par la propagation du coronavirus. C’est le cas d’Asmaou Barry vendeuse de riz au grand carrefour de Bambeto.
« Avant l’arrivée de la maladie coronavirus, je pouvais vendre 2 à 3 bols de riz soit 50 kilos de riz. Actuellement même pour écouler un seul bol me cause des problèmes. Les clients viennent à compte goûte. Ils se disent qu’ils ne peuvent plus manger dans la rue cela pour se protéger de cette maladie. Tous me disent qu’il faut la fin de l’épidémie pour reprendre à manger dans la rue. Cette maladie impacte trop mon commerce » a témoigné Asmaou Barry
Saluant les mesures prises par les autorités pour lutter contre le covid-19, Asmaou Barry invite les autorités à faire d’avantages des campagnes de sensibilisation axées sur les différents modes de transmissions de la maladie, car pour elle, payer du riz dans la rue ne signifie pas forcément avoir la maladie.
« J’invite l’Etat à intensifier les campagnes de sensibilisations pour permettre aux uns et autres de comprendre que c’est bel et bien possible de manger dans la rue. Surtout que les vendeuses de riz prennent toutes les dispositions nécessaires pour la prévention contre cette pandémie. Nous avons mis en place des kits de lavage des mains avant pendant et après chaque repas le manger. Aucun risque de contamination n’est possible avec nous. » A-t-elle invité.
A rappeler qu’à date la Guinée a enregistré 194 cas dont 11 sortis guéris.
Bouka Rescapé Test Covid-19 Barry