Depuis la création de la Brigade Spéciale de Protection des Personnes Vulnérables (BSPPV) au Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale-Direction de la Justice Militaire, par le ministre d’Etat à la Défense Nationale, Chargé des Affaires Présidentielles, Dr Mohamed Diané, le 20 janvier 2020 dont le siège est au quartier Bellevue dans la commune de Dixinn et le démarrage de ses activités le 17 février dernier jusqu’à date, ce sont 18 cas d’atteintes à cette couche qui ont été gérés par ladite brigade, déclare son Commandant, l’Adjudant-Chef Bernard Ténguiano.
« Parmi ces abus, il y a huit (8) cas de viols, trois (3)cas d’abandon d’enfants, deux (2) cas d’abandons de famille, et cinq (5) cas de coups et blessures. Des cas qui ont été tous instruits et déférés à la justice », précise-t-il.
Revenant sur son service, le Commandant de la Brigade, Bernard Ténguiano indique : « Vu la recrudescence de la violence sur les personnes vulnérables (enfants, filles, femmes, personnes âgées, personnes vivant avec un handicap, …) cette division a été érigée en Brigade Spéciale à compétence nationale, par l’Arrêté N°0011/PRG/MDN/CAB/2020 du ministre d’Etat à Défense nationale, chargé des Affaires présidentielles, Dr Mohamed Diané. Elle a été meublée par le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, le Général de Brigade, Ibrahima Baldé, selon la décision N°074/MND/HCGN-DJM/DORH/ du 13 janvier 2020 et nous avons démarré nos activités le 17 février dernier ».
S’agissant du domaine d’action de la BSPPV, l’Adjudant-Chef Ténguiano précise : « Cette Brigade Spéciale vise à renforcer la capacité opérationnelle des unités dans l’exercice de la Police Judiciaire relative aux violences faites aux femmes et autres personnes vulnérables en Guinée. Elle est représentée dans toutes les unités de Gendarmerie qui se trouvent sur toute l’étendue du territoire national. Aujourd’hui, cette Brigade, avec sa présence un peu partout en Guinée permet d’endiguer ce fléau et d’avoir une base de données fiable sur ces violences ».
JP-Dekossa