Le président américain sortant va entamer sa campagne pour un second mandat dans un contexte difficile avec la pandémie du coronavirus (les USA sont le pays le plus touché en nombre de personnes contaminées et de victimes), la récession économique qui a ruiné son bilan et maintenant les manifestations anti- racistes, suite à l’assassinat de George Floyd et qui se poursuivent depuis 18 jours.
Pour rendre plus compliquée une situation qui l’est déjà suffisamment, il y a les impondérables de l’agenda.
C’est ainsi que Trump vient de changer la date de son premier meeting qui devait se tenir dans la ville de Tulsa dans l’Oklahoma le 19 juin. Parce que cette date coïncide avec celle de la fin de l’esclavage aux Etats-Unis.
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Ce serait une provocation suicidaire politiquement parlant de sa part
Le meeting est donc reporté au lendemain, le 20 juin.
Mais rassembler des milliers de personnes en ces temps de pandémie est risqué car les personnes qui répondraient à l’appel et rentreraient infectés, pourraient porter plainte contre les organisateurs de la campagne du candidat républicain.
Les soutiens de Trump qui sont très courageux mais pas téméraires, exigent des militants de signer, en s’engageant de ne pas porter plainte en cas d’infection post-meeting. Ceux qui viendraient applaudir leur champion -qui refuse toujours de porter un masque-le feraient à leurs risques et périls.
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Pas question pour les républicains de se retrouver avec des procès en cascade qui feraient du meeting une énorme campagne boomerang. Si jamais de nombreuses contaminations y survenaient.
Une campagne électorale au temps du coronavirus n’est donc pas une affaire simple.
Mais Trump qui joue sa survie politique et qui est distancé dans les sondages par son rival démocratie Joe Biden, n’a pas le choix. Il doit se lancer et essayer de recréer une dynamique avec sa base, toujours fidèle et déterminée.
Certes l’économie est au ras des pâquerettes et le chômage au plus haut, touchant des dizaines de millions de citoyens ; mais Wall Street (la Bourse) fait des yoyos, avec toujours des gains impressionnants qui donnent du grain à moudre à Trump. Même s’il s’agit plus de spéculations que d’autre chose !
Trump n’est pas encore battu et il a encore des cartes à jouer d’ici le rendez-vous crucial du mois de novembre. Le temps presse cependant et la lame de fond de l’anti -racisme pourrait déjouer ses plans de reconquête électorale.
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