Encore une énième éruption volcanique anti -raciste d’une côte à l’autre des Etats- Unis d’Amérique. Encore une fois le policier criminel est « caught on tape », filmé entrain de commettre son crime. Encore une fois la rue s’est enflammée et continue d’être prise d’assaut par des foules outrées dans de nombreuses villes, malgré la pandémie du coronavirus qui ravage le pays, pour réclamer justice.

Pour réaffirmer avec force que « black lives matter » (la vie des noirs) est importante, en dénonçant le racisme endémique, systémique et congénital qui consume l’Amérique. Le choquant, encore et toujours est que la police a attendu trois jours pour arrêter le meurtrier qui est enfin inculpé de « meurtre au troisième degré et d’homicide involontaire ». Pour le moment, les autorités judiciaires n’excluant pas d’autres chefs d’accusation.

Il a fallu de violentes protestations, des incendies et des pillages et que l’onde choc se propage pour que les « autorités » fassent leur travail. Dans un pays démocratique qui s’en vante beaucoup !

En vérité le racisme est une maladie congénitale de l’Amérique née de la conquête génocidaire contre les Indiens, de l’esclavage multiséculaire des Noirs d’Afrique et de multiples crimes de sang contre bien des minorités vivant sur le sol américain. La démocratie s’est finalement enracinée dans une terre déjà imbibée du sang de millions de victimes de crimes génocidaires et racistes.

Il y a eu comme une acclimatation du racisme dans ce pays où les crimes contre l’humanité et les crimes tout court s’arrêtaient à la frontière des races. Les « hommes de couleur » brillent par l’injustice qui s’abat sur eux toujours et partout sur le territoire des Etats-Unis d’Amérique.

Il y a 52 ans Martin Luther King était assassiné parce qu’il défendait les « droits civiques des Noirs « lesquels étaient garantis, sur le papier depuis la fin de la guerre civile et l’abolition de l’esclavage.

Il a fallu attendre presque 100 ans pour que le président Lyndon Johnson signe la loi sur les droits civiques (Civil Rights Act 1964). Encore une fois la loi n’empêcha ni le Ku Klux Klan de continuer ses crimes, ni les racistes de tous bords, de tuer et de discriminer.

On pourrait alors se résigner, baisser les bras et accepter ce mal incurable qui ravage l’Amérique et que nul ne semble pouvoir contenir. Non ! La lutte est un impératif moral et surtout politique. Elle seule permettra de défendre les droits des citoyens de toutes les couleurs et de mettre hors d’état de nuire, les criminels racistes. Ce virus beaucoup plus ancien que le coronavirus et encore plus terrifiant, n’est pas invincible.
Le vaincre cependant exige un combat continu, sans relâche.

Que des faits divers sanglants et horribles comme l’assassinat de George Floyd le dope, c’est normal. Mais, après que la tension aura baissé et que les criminels soient mis sous les verrous, il restera un travail de fond à mener dans les écoles, les églises, sur les terrains de sport, dans les partis politiques, les quartiers etc. Pour éduquer à l’humanisme, à la conscience citoyenne et à l’égalité des êtres humains, par-delà le concept de « race » qui est une fiction.

La science a bien prouvé qu’il n’existe qu’une seule et unique race humaine. Qu’elle soit multicolore est lié à une question de mélanine. A la fin c’est sur le terrain politique que le combat des combats doit avoir lieu. Tout le temps ! Partout !

Quand on a des droits, on les défend et on agit pour qu’ils soient respectés ! C’est ce que font ceux qui déboulent dans les rues des villes américaines, en ce moment. Ils sont de toutes les couleurs, celles d’une Amérique rêvée qui se dérobe à ses valeurs. Hélas !

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