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Lu sur visionguinee: Cité sur une liste de personnalités à sanctionner par l’UE, Baidy Aribot réagit : ‘’Pour moi, c’est un non-évènement…’

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 Le vice-gouverneur de la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG) figure sur la liste des 25 personnalités du régime Alpha Condé, accusées de faire ‘’preuve de zèle pour supprimer l’opposition et violer les droits de l’homme’’. Baidy Aribot, interrogé lundi par VisionGuinee, assure qu’il ne se reproche de rien et dénonce la démarche des auteurs de cette liste. Entretien.
VisionGuinee : Ancien député de Kaloum, vous vous êtes effacé de la scène politique depuis votre arrivée à la Banque centrale. Existe-t-il une raison pour justifier ce retrait ? 

Baidy Aribot : C’est tout à fait normal. Je travaille beaucoup. Je suis très occupé au quotidien par les activités au niveau de la Banque centrale. Je consacre l’essentiel de mon temps les weekends à des travaux champêtres. Je produis du riz et du manioc dans la préfecture de Boffa. Je n’ai pas assez de temps pour parler de politique ou rentrer dans des débats inutiles.

Votre nom figure parmi les 25 personnalités du régime d’Alpha Condé ciblées par des sanctions de l’Union européenne à la demande d’un groupe de 32 eurodéputés. Comment réagissez-vous à la publication de cette liste ?

Qui a établi cette liste ? Le FNDC ? C’est quoi le FNDC même ? Leur débat sur le troisième mandat est un vieux débat. Nous, on a dépassé ce stade.

Certes, mais le mouvement continue d’exister…

Ce machin qu’on appelle FNDC existe encore ? Pour moi, il est mort.

Si le FNDC était mort, pensez-vous que des députés de l’UE allaient s’intéresser à une liste que cette entité a élaborée ?

Arrêtons un peu. Pour moi, le FNDC n’existe pas. C’est un gros machin qui a fait son temps sur Facebook alors qu’il n’existe pas du tout sur le terrain. Si on parlait des partis politiques de l’opposition, je peux comprendre. C’est pourquoi, je dis que la publication de cette liste est bizarre et ridicule. Des gens s’asseyent entre quatre murs, rédigent des noms et envoient à des institutions sans même savoir ce que peut donner comme image à leur pays. Pour moi, ceux qui ont font cela ne sont pas des guinéens. Quand on aime son pays, on évite que d’autres remettent en cause notre souveraineté. Ils pensent qu’ils font du mal à nous qui sommes aujourd’hui vus par eux comme étant de mauvais guinéens. Mais ils se trompent. Ils sabordent la souveraineté du pays par leurs actes.

Concrètement, pourquoi la publication de cette liste dérange ?

Personnellement, ça ne me dérange pas du tout. D’ailleurs, j’ai beaucoup aimé la réaction du ministre Tibou Kamara, porte-parole du gouvernement. J’ai aussi fait une sortie sur Facebook pour rappeler que la Guinée n’est pas un pays membre de l’Union européenne et qu’on n’a pas d’injonctions à recevoir de cette institution. Certains pensent que c’est une déclaration populiste ou souverainiste que j’ai faite. Peu importe. Ce que je sais, c’est que je suis jaloux de la souveraineté de mon pays. Mettre sur une liste le Premier ministre, le président de l’Assemblée nationale, des représentants d’institutions et envoyer à l’étranger, pour moi, c’est inconcevable. Au-delà de leurs personnes, ils représentent une parcelle de souveraineté institutionnelle de notre pays.

En attendant, des menaces de sanctions planent sur vos têtes…

Pour moi, c’est un non-évènement. Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? Le fait de dire que je suis partisan de la stabilité et non pour une alternance incontrôlée, est-ce un crime ? Pour avoir soutenu des réformes constitutionnelles et donner la possibilité au président Alpha Condé de matérialiser cet effet de fait avec un mandat de plus, est-ce un crime ? Pas du tout. Pour moi, c’est un débat d’idées et politique. Cela ne méritait pas tout ce qu’on a vu ici. Certains ont plongé le pays dans une violence extrême, déraillé le train, détruit des lampadaires, barricadé des routes. D’autres ont mis des grenades dans des véhicules pour aller faire sauter des stations d’essence. Ce sont les mêmes qui vont ailleurs pour se plaindre contre ceux qui pensent que la Guinée doit être stable, continuer à aller de l’avant.

Vous vous réclamez souverainiste, mais votre famille vit en France. N’est-ce pas contradictoire ?

Ça n’a pas de sens. Je n’ai pas tous les membres de la famille à l’étranger. Ma femme vit en Guinée. Certains de mes enfants vivent ici. J’ai une maison en France, c’est vrai, mais je ne l’ai pas acquise quand j’étais avec le pouvoir. Quand j’étais membre de l’opposition, certains opposants venaient dans cette maison pour parler de politique avec moi. Ce sont les mêmes qui changent de discours aujourd’hui parce que je suis dans le camp présidentiel. C’est lâche.

Il faut aussi que les gens fassent la différence entre ce que je fais et la vie de ma famille. Mes enfants qui sont majeurs, ont le droit de vivre où ils veulent. Ce n’est pas à moi de décider à leur place. Je crois que c’est l’opposition qui tient des discours populistes avec des comparaisons insensées. Suis-je le seul guinéen qui a sa famille à l’étranger ? Ma famille vit en France avant même que je ne me lance dans la politique. Ces opposants ne se battent pas la démocratie en Guinée. Ils ne veulent pas faire avancer des choses. Tout le combat qu’ils mènent est dirigé contre des personnes pour des raisons subjectives de jalousie.

Je vais vous citer une anecdote. Quand des gens sont venus manifester chez moi en France et agresser ma famille, mon fils de 8 ans qui vit avec sa tante là-bas, m’a appelé pour me demander qui sont-ils. Je lui ai dit que c’est tout simplement des sans-papiers. Il m’a répondu qu’on va demander à la mairie de les aider. Ce qui prouve que c’est ridicule d’aller manifester là-bas alors que je suis à Conakry. Comment de telles actions peuvent-elles apporter un changement pour eux en Guinée ? C’est juste des plaisanteries pour amuser la galerie. Cela ne m’a pas amené à les poursuivre en justice en France qu’ils considèrent comme un pays de droit et de démocratie. Ce sont les mêmes qui nous accusent de violer les droits de l’homme en Guinée, c’est insensé.

Reconnaissez-vous au moins qu’il y a eu des cas de violations des droits de l’homme en Guinée ?

S’il y en a, ce n’est pas à moi de les constater. Il y a des institutions qui sont chargées d’établir ces faits et indiquées ceux qui en sont responsables. Nous, on ne nous a pas vus agresser quelqu’un. Nous étions sur le terrain de manière civilisée pour convaincre les citoyens de permettre aux institutions républicaines d’évoluer vers plus de stabilité et renforcement de nos acquis démocratiques et que le président Alpha Condé est l’alternative la plus crédible. Nous n’avons pas tenu des discours de haine contre nos adversaires politiques. Personne ne m’a vu tenir même des propos discourtois contre un opposant.

Le débat aujourd’hui, c’est entre les acteurs politiques qui sont les leaders de partis de la mouvance et de l’opposition. Comment un groupuscule de gens agités peut-il se permettre à chaque fois de remettre en cause l’ordre établi en trainant la patrie dans la semelle de leurs chaussures ? Ils mènent des débats de caniveaux. Moi j’ai autres choses à faire que de m’occuper de leur désidérata. Je suis bien en parfait amour et de respect avec mes concitoyens qui vivent ici. Je n’ai rien sur ma conscience. Je mène mon combat de manière positive.

Et c’est quoi ce combat ?

Mon combat, c’est d’aider la Guinée et les guinéens à avancer vers des préoccupations majeures qui ont des incidences positives sur leurs vies au quotidien, pas de rester dans les perpétuelles chicaneries politiques. Après tout, c’est ici qu’on compte finir nos vies, pas ailleurs.

Un dernier mot ?

J’appelle les acteurs politiques à rejoindre la table de négociations. Le président de la République a pris une décision forte en nommant un opposant en la personne de Fodé Bangoura dans les fonctions de secrétaire permanent du cadre de dialogue politique et social. C’est un homme expérimenté qui connait les rouages de la politique guinéenne et qui peut mener à bien les objectifs qui lui sont assignés. De toutes les façons, il faut qu’on arrive à sortir de cette situation pour le bien de la population guinéenne.

 

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Mali : Assimi Goïta a-t-il libéré Bah N’Daw et Moctar Ouane ?

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Le colonel Assimi Goïta, qui avait fait arrêter le Président Bah Ndaw ainsi que le Premier ministre Moctar Ouane, aurait libéré les deux dirigeants en détention depuis lundi, en même temps le nouveau ministre de la Défense qu’ils venaient de choisir.

Le Président et le Premier ministre de transition au Mali, qui avaient été arrêtés lundi et contraints à la démission par les militaires, ont été libérés dans la nuit, de mercredi à jeudi. C’est du moins ce qu’a confié à l’AFP, ce matin, un responsable militaire. « Le Premier ministre et le Président de transition ont été libérés cette nuit vers 01H30 (locales et GMT). Nous avons respecté notre parole», a dit ce responsable qui a requis l’anonymat.

Selon l’agence qui précise que leur libération était une des exigences de la communauté internationale face à ce qui s’apparente au deuxième coup d’Etat en neuf mois, des membres des familles ont confirmé leur libération. D’après leur entourage qui n’a donné aucune précision quant à leurs conditions de libération, les deux hommes sont rentrés chez eux à Bamako.

Le colonel Assimi Goïta, qui avait accusé les deux hommes d’avoir formé un nouveau gouvernement sans le consulter alors qu’il est le Vice-président en charge des questions de sécurité, avait fait arrêter, lundi dernier, le Président Bah N’Daw, le Premier ministre Moctar Ouane, en même temps que le nouveau ministre de la Défense qu’ils venaient de choisir. Par ailleurs, d’autres hautes personnalités avaient aussi été interpellées.

« Une telle démarche témoigne d’une volonté manifeste du président de la Transition et du Premier ministre d’aller vers une violation de la charte de Transition, contrairement au serment prêté lors de son investiture, le 25 septembre 2020 », avait déploré Assimi Goïta, condamnant la démarche de Bah N’Daw et Moctar Ouane, qu’il venait de destituer. Les autorités de Transition étaient en place depuis septembre 2020.

 

Alioune Diop

Visite au Rwanda : Emmanuel Macron continue son opération de charme en Afrique

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À Kigali ce jeudi, Emmanuel Macron a frappé fort. Son discours a frappé Paul Kagamé qui n’a d’ailleurs pas caché ses sentiments. Posément et sûrement, le Président français continue de déployer sa stratégie de repositionnement de son pays en Afrique.

« En me tenant, avec humilité et respect, à vos côtés, ce jour, je viens reconnaître nos responsabilités ». La France « a un rôle, une histoire et une responsabilité politiques au Rwanda, elle a un devoir : celui de regarder l’histoire en face et de reconnaître la part de souffrances qu’elle a infligées au peuple rwandais en faisant trop longtemps prévaloir le silence sur l’examen de la vérité ».

Venant de la bouche d’un Président français sur le sol rwandais, et précisément au Mémorial du génocide de Kigali où reposent les restes de 250 000 sur les 800 000 Tutsis massacrés, ces mots sont une première depuis 27 ans. 27 ans que le Rwanda a traversé les heures les plus sombres de son histoire, avec le génocide des Tutsis. Dans cette histoire, le pays de Paul Kagamé en a toujours voulu à la France dont il pointe la responsabilité dans ce génocide. Ce que la France n’avait jamais voulu reconnaître au point où les deux pays en sont venus à rompre leurs relations diplomatiques entre 2006 et 2009. Mais la publication, en mars dernier, du rapport Vincent Duclert qui reconnaît les « responsabilités lourdes et accablantes » de la France dans le génocide et l’ « aveuglement » du Président François Mitterrand, contribuera à un dégel dans les relations entre les deux pays. Puisque ce rapport a très vite été salué par Kigali comme un « important pas en avant vers une compréhension commune de ce qui s’est passé ».

Pour le Président français dont le pays était déjà en mal de popularité sur le continent africain, il fallait profiter au maximum de cette nouvelle disposition d’esprit moins hostile des autorités rwandaises pour remettre les choses à l’endroit. D’ailleurs, le sommet sur les économies africaines est une occasion d’inviter en France Paul Kagamé dont les séjours en terre française étaient jusque-là extrêmement rares. Et de pousser aussi loin que possible les relations, resserrer davantage les liens entre les deux pays.

À un an de la fin de son mandat qu’il donnera tout pour renouveler, volontiers, Emmanuel Macron entend marquer un grand coup en osant ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’a réussi à faire depuis 27 ans : effectuer une visite officielle au Rwanda et reconnaître publiquement la responsabilité de son pays dans le génocide, même s’il rejette toute complicité de la France dans cette tragédie.
Du côté rwandais, le discours d’Emmanuel Macron a laissé un goût de déception aux yeux du président d’Ibuka, une des plus importantes associations de soutien aux victimes. « On s’attendait à ce qu’il présente clairement des excuses au nom de l’État français. Il ne l’a pas fait. Même demander pardon, il ne l’a pas fait », se désole Egide Nkuranga qui finit tout de même par nuancer : le Président Macron « a vraiment essayé d’expliquer le génocide, comment ça s’est passé, ce qu’ils n’ont pas fait, leurs responsabilités […] C’est très important, ça montre qu’il nous comprend ».

Pour le chef de l’État rwandais, son homologue français a posé un acte chargé de sens puisque les paroles qu’il a prononcées à Kigali ont « plus de valeur que des excuses ». Paul Kagamé a salué le « courage immense » dont a fait preuve Emmanuel Macron. C’est pourquoi le Président rwandais est décidé à faire table rase du passé : « Cette visite parle du futur, pas du passé. La France et le Rwanda vont beaucoup améliorer leurs relations au bénéfice de nos peuples, économiquement, politiquement et dans le domaine de la culture (…) Mais la relation entre nos deux pays ne sera jamais totalement conventionnelle. Il y a une familiarité particulière qui résulte de la terrible et complexe histoire que nous partageons, pour le meilleur et pour le pire. Nous souhaitons créer une relation forte et durable, fondée sur des priorités qui comptent pour nous deux, France et Rwanda », souligne-t-il.

Peut-on déjà, à cette étape, parler du succès de cette visite d’Emmanuel Macron en terre rwandaise ? Il est sans doute trop tôt pour le dire. Mais pour une opération de charme, le coup semble bien réussi pour Emmanuel Macron qui a franchi des limites jamais franchies par ses prédécesseurs, depuis le génocide. Tout ceci pour redorer le blason de son pays sur le continent africain qui semblait lui échapper.

 

Mariama Lansana Sakho Konaté rend un vibrant hommage à son père: Papa, l’amour de ma vie

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Quand j’ai perdu mon papa, j’ai perdu une partie de moi. Malgré ses charges administratives, il fut ce père qui a toujours été là pour le meilleur et pour le pire.
Ce n’est pas qu’un père que j’ai perdu, j’ai perdu ma bibliothèque, mon meilleur professeur, celui qui m’a enseigné la vie et le sens de l’humanité…Mon meilleur ami qui est parti pour toujours…Ce ne serait pas facile d’aligner ces lignes pour te rendre hommage, mais comme tu m’as toujours enseigné d’être forte, j’y arriverai.
Papa, tes amis, tes collaborateurs…témoignent que tu as été une tête à Patriote : Une vie en tant que matrice du patriotisme Guinéen, dont j’ai l’honneur de présenter ci-dessous .
Tout a commencé après l’accession de la Guinée a l’indépendance le 02 octobre 1958, la France avait imposé une période de forte tension géopolitique via une propagande d’État hors normes pour non seulement déstabiliser le pays mais aussi le rendre vulnérable et infréquentable.
Face à cette campagne de désinformation digne d’un film de fiction .des jeunes étudiants de la diaspora guinéenne du monde s’est organisée pour ordonner une riposte prompte et efficace.
Parmi cette génération d’hommes et de femme résolument déterminés à défendre l’image de marque et la dignité de notre jeune république, servait avec loyauté et intégrité , le regretté Lansana Sako ( papa), celui qui deviendra avec faste le porte-flambeau de la résistance aux États-Unis à travers des articles de presse publiés dans les colonnes du quotidien New York Times pour répondre aux critiques infondés et à la propagande d’état sponsorisée par l’impérialiste.
Après avoir obtenu avec brio son diplôme de l’école d’administration de la prestigieuse université de COLUMBIA, aveuglé par le patriotisme , le dynamique jeune universitaire decide de rentrer au pays pour servir la jeune république qui avait besoin de tous ses fils , et cela malgré les multiples opportunités qui s’offraient à lui aux États-Unis et dans le monde .
Arrivé en Guinée, il occupa plusieurs postes de responsabilité avant d’être arrêté par les autorités d’alors , et emprisonné pendant une (1) année dans le fameux camp Boiro . Heureusement , grace à sa patience, sa sagesse et son intégrité, il fut libéré.
Malgré ce désagrément, rien n’affectait son patriotisme et sa témérité; sans rancune , il resta au pays et assuma à nouveau avec distinction les charges qui lui furent confiées , aussi bien au pays qu’a l’étranger, notamment en Allemagne.
Après la mort du chef suprême de la révolution, Ahmed Sekou Touré, leader qui l’avait tant inspiré, il resta dans la fonction publique en restant fidèle à son devoir de citoyen. Il ne pouvait pas trahir son idéal, à savoir l’honneur de contribuer au développement de la Guinée . Puisque les leaders viennent, disparaissent et le pays demeure. Il accepta de se mettre au service de l’autorité militaire gérée en son temps par le président Lansana Conté qui voyait en lui un cadre compétent, respectueux du secret d’État et une forte dose de patriotisme .
Au soir de sa vie, des cadres et des dirigeants de toutes origines étaient à son chevet à la recherche du savoir , de la sagesse, des codes de l’administration et de la diplomatie . C’était sa manière de réaffirmer son amour et sa fidélité pour la survie de sa nation et du continent .
Papa, j’aimerais te dire que la mort ne t’a pas vaincu car tu as réussi à marquer l’histoire et l’avenir de ton pays . S’il y a des choses qui arrivent à me consoler des douleurs de ta mort, ce sont entre autres les multiples témoignages sur le sens élevé de ton intégrité et ton amour pour la patrie.
À nos revoirs Papa , car je sais que , ce que tu souhaites le plus pour la famille, pour ton pays bien aimé, tes amis…c’est le bonheur pour tous . Je le ferai pour toi pour t’honorer comme tu as toujours fait pour nous. Que la lumière d’Allah soit toujours sur toi ! et qu’il fasse de ton exemple de patriotisme une source d’inspiration pour la jeunesse et les générations futures.
Papa, tu peux être fier de la femme que je suis devenue : j’ai une famille, des enfants qui portent ta marque de noblesse, d’intégrité et de loyauté, un bon travail et un mari qui incarne tes valeurs. Oui! Le Général Sékouba Konaté est l’homme de la démocratie en Guinée. Eh oui papa, tu peux être fière de ta petite fille, celle que tu as bercé avec amour, tendresse et rigueur, marche dans ton ombre, toujours au service de la Nation et à l’avant-garde du patriotisme.

Papa, tu peux également être fier de ta femme, ta compagne de tous les jours et pour toujours. Maman Hamide, celle qui a partagé des moments de joie et de peine avec toi, est là, toujours au service de sa famille.

 

Mariama Sako Konaté

USA : 72ème anniversaire de la création de l’écriture N’Ko ou le Simbonsi

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Les Guinéens et les africains vivant aux Etats-Unis ont commémoré ce dimanche 11 avril 2021 à New York, le 72ème anniversaire de l’invention de l’écriture N’ko et la 4ème Assemblée Générale de l’Organisation mondiale pour le développement de N’ko sous la présidence de Mohamed Chérif, président de l’Association de Manden N’ko.

Démarrée à 18 heures, la cérémonie a connu la participation de plusieurs autres personnalités. Notamment le secrétaire général du RPG-Arc-en-ciel, Billo Sanoh, Imam Saïdou Kaké, Imam Mohamed Djounidi Diaby, Imam Djiba Bérété de New Jersey, Imam Touré et Mory Kouyaté, président de l’organisation des immigrants africains aux États-Unis et président de la Commission électorale indépendante (CEI) mise en place pour la prochaine élection du bureau de la Communauté guinéenne de New York, de New Jersey et de Connecticut.

Mais s’il y a eu une présence qui a retenu beaucoup plus l’attention c’était celle de l’informaticien Moussa Bérété qui a émerveillé toute l’audience par ses recherches sur l’implication de N’ko dans l’éducation des enfants.

Sans oublier bien sûr, les doyens Laye Kanté, Moro Diakité et Docteur Ibrahima Magassouba qui n’ont cesse d’orienter les jeunes sur le droit chemin.

Après les salamalecs d’usage et la présentation de la physionomie de la salle, Karamo Djibrila dévoilera les quatre points á l’ordre du jour :

  • La mise en place du bureau de l’Organisation N’ko ;
  • La remise des certificats de réussite aux étudiants de l’écriture N’ko session 2020-2021 ;
  • La remise des certificats d’appréciation aux philanthropes qui ne lésinent pas sur leurs moyens quant au développement et le l’expansion de l’écriture N’ko ;
  • Des débats et discussions relatifs aux problèmes des enfants de la communauté.

Karamo Djibrila dans un exposé succinct fera d’abord la genèse et la richesse en mots de l’écriture N’ko. Aussi égrènera-t-il les difficultés financières et les menaces de mort auxquelles le savant Solomana a été confronté durant sa vie et d’évoquer les motivations et les œuvres de l’inventeur.

Le grand promoteur de l’alphabet N’ko, donnera la liste des membres du bureau de l’Organisation N’ko dont la présidence sera assurée par Moussa Condé qui sera épaulé par 43 autres membres.

Après la remise des certificats d’appréciation aux philanthropes qui participent et soutiennent financièrement l’organisation de l’écriture N’ko, Karamo Djibrila procèdera á la remise des certificats de réussite aux lauréats des différentes classes ouvertes dans le Queens, Brooklyn, Bronx, Europe et sur les réseaux sociaux.

La civilisation d’un peuple se mesure sur l’étendue de sa littérature qui repose essentiellement sur une langue à travers laquelle elle est exprimée. La nôtre est le N’ko qui est entrain de s’inviter dans l’histoire humaine comme une langue de science que certaines grandes organisations et universités ont commencé à utiliser dans leurs programmes, en plus de sa propagation dans la communauté Ouest-Africaine.

C’est pourquoi, les intellectuels, les hommes de lettres, les connaisseurs du livre divin, les sages, les ressortissants des pays de l’Afrique de l’Ouest et les sympathisants de l’écriture N’ko se sont retrouvés dans la mosquée All Muslim Center dans le Bronx pour glorifier la création de N’Ko par le savant Solomana Kanté.

Pour la petite histoire, c’est en lisant un article écrit par un journaliste libanais dans lequel était écrit, entre autres, que les Africains n’avaient pas de système d’écriture propre et semblaient ne pas s’intéresser à l’écriture, que Fodé Solomana Kanté décide de créer le N’ko, un système de transcription des sons de la langue mandingue, qui lui semble plus adapté à la transmission du savoir et à la pédagogie que des systèmes de transcription étrangers comme l’alphabet latin ou l’alphabet arabe. Aussi, une de ses motivations fut surtout de cette phrase prononcée par Soundiata Kéita en 1236 à Kouroukanfouga quand il a dit en s’adressant aux Mandenkas, mesdames, mesdemoiselles, messieurs et tous ceux qui disent n’ko.

Il lui rendra un hommage mérité pour le travail accompli durant toute sa vie pour la promotion de la culture africaine à travers l’écriture N’ko qui constitue aujourd’hui un héritage qui fait la fierté des peuples d’Afrique de l’Ouest.

Le maître n’a pas été un savant dont l’œuvre s’est arrêtée à l’invention de l’alphabet N’ko, il a été après 38 ans de recherches, à la base des ouvrages scientifiques, théologiques, littéraires, linguistiques, philosophiques et thérapeutiques.

En outre, Karamo Solomana produira 9 livres syllaber, 16 livres de lecture, 25 livres des sciences, 24 livres de littérature, 48 livres d’histoires, 1.000 livres de médecine, 38 livres de théologie et 4 livres de philosophie. C’est à cause de l’envergure scientifique de sa personnalité que le fondateur de l’Alphabet N’ko est considéré à juste titre par les chercheurs occidentaux comme un encyclopédiste du type du siècle des lumières en Europe.

Contrairement à l’idée qui consiste à dire que l’écriture N’ko se bornerait seulement à la transcription de nos contes et la traduction des livres islamiques comme pensent actuellement certains pessimistes, ce « Simbonsi » a une fois de plus démontré que l’écriture N’ko pourra dans l’avenir nous servir dans le processus de développement technique et technologique.

Aujourd’hui il y a des ouvrages de recherches qui ont été publiés ici et là dans plusieurs domaines. Il citera entre autres, la création de polices d’ordinateurs N’ko pour les programmes Linux et Macintosh, la compatibilité de N’ko avec les programmes de IPhone et de I-Pad, l’invention du compresseur de comprimé et du séchoir de médicament et le manuel sur les techniques agricoles.

Pour soutenir cette écriture pour la postérité, la proposition de Dr. Ibrahima Magassouba est toujours envisageable, celle de la création d’une Organisation Non Gouvernementale (ONG) qui pourra financer dans le futur les recherches de nos savants en N’ko dans les domaines de la science et de la technologie. Une initiative qui fut vivement saluée par un tonnerre d’applaudissement de la salle en 2012 mais qui tarde toujours à voir le jour.

Les mots de la fin seront les témoignages des participants et les bénédictions des sages pour le repos de l’âme de l’illustre africain que fut Solomana Kanté et le rayonnement du N’ko. Et bien évidemment, à travers elle, développer les autres langues nationales et la culture africaine, comme l’a si bien fait remarquer Karamo Djibrila.

Aussi la brève intervention du président de l’Association Manden N’ko, Mohamed Chérif, sur le progrès réalisé par les promoteurs de l’écriture N’ko qui sont entre autres, Karamo Djibrila Diané, Ibrahima Traoré et Nouhou Traoré.

En réponse à l’intervention de Mory Kouyaté sur la prochaine élection de la « Guinean Community of America » (GUICA), Mohamed Chérif précisera que la Haute Guinée ne participera à aucune élection tant que le statut de la GUICA n’est pas amendé afin de mettre en place un bureau représentatif où tous les ressortissants des quatre régions naturelles de la Guinée s’y reconnaitraient.

L’écriture N’ko est devenue une opportunité pour les Africains de l’Ouest. Aujourd’hui si tous les Mandenkas s’impliquent dans l’acquisition du système N’ko, cela facilitera non seulement la communication entre nous, mais aussi l’accès rapide au développement de la technique et de la technologie. Ensuite, nous allons montrer le chemin aux autres Africains qui sont confrontés aussi à des problèmes concernant les langues nationales.

A n’en pas douter, si nous ne nous intéressons pas à notre écriture, les Occidentaux l’étudieront et viendront nous l’enseigner en Afrique. Et rassurez-vous que ce sera une nouvelle forme de colonisation qu’on pourra appeler la colonisation culturelle… ».

 

Bangaly Condé « Malbanga »

 

Coopération : la Guinée et le Maroc signent un Mémorandum d’Entente dans le domaine de la formation

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En séjour de travail au Maroc depuis le vendredi 19 mars 2021, le ministre guinéen aux affaires étrangères et des guinéens de l’étranger Ibrahima Kalil Kaba a rendu visite ce samedi 20 mars 2021 à son homologue marocain, S.E. Monsieur Nasser BOURITA, Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

Les deux diplomates ont fait une revue de l’actualité internationale et ont discuté de la nécessité de renforcer la coopération bilatérale entre la Guinée et le Maroc.

À ce titre, un Mémorandum d’Entente dans le domaine de la formation diplomatique a été signé par les deux Ministres et les bourses de formation accordées à la Guinée par le Maroc ont été revues à la hausse, passant de 230 à 270.

Abdoulaye Bouka Barry

Les femmes du marché de Kénien sollicitent de l’aide du Chef de l’État

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Mars, mois dédié aux femmes, est une occasion de se pencher sur leur situation. C’est dans ce cadre que votre quotidien en ligne  www.rtgkoloma.info  a donné la parole aux femmes du marché de Kénien ce vendredi 19 mars pour exprimer leurs difficultés dans les différentes activités.

À entendre ces femmes, et malgré les grands moyens déployés par le Chef de l’Etat, Prof Alpha Condé pour leur cause, l’objectif est loin d’être atteint dans ce sens qu’elles se sentent oubliées dans l’exercice de leurs activités  qui, selon elles méritent un accompagnement.

Maciré CAMARA de dire,  la vente du médicament traditionnel rapporte plus que n’importe quelle activité dans la mesure où l’argent investi genère le double.

Cependant, elle demande au Président de la République, Prof. Alpha CONDE de leur venir en aide en mettant à leur disposition des fonds afin de faciliter leurs activités  « Les années passées, on allait à l’intérieur du pays dans les brousses  pour chercher ces feuilles et écorces. Aujourd’hui, nous achetons ces produits. Les chauffeurs nous envoient les produits de l’intérieur à un coût élevé. On a des difficultés pour avoir de l’argent.  Sinon, quel que soit la somme investie dans cette activité, ça te rapporte le double. Lorsque,  par exemple tu trouves de l’argent avec le Gouvernement, tu peux te lancer dans n’importe quel commerce mais, tu ne t’en sortiras pas comme le médicament traditionnel. Parfois, les médecins viennent nous en acheter pour leur  efficacité. Certaines banques souhaitent notre collaboration mais c’est pour nous arnaquer en disant que pour ouvrir un compte c’est à partir de un million cinq cent milles de nos francs.  Nous remercions Dieu pour sa grâce parce que malgré toutes ces difficultés, parmi nous, il y a certains qui ont construit des maisons, les besoins de nos familles. Je demande au chef de l’État de prêter de l’argent comme les autres parce que nous voulons aussi avancer dans la vie»,  a expliqué la Présidente des vendeuses de médicament traditionnel.

Pour cette autre vendeuse de poisson, le manque de client et la mauvaise qualité des produits de la mer sont les facteurs essentiels des difficultés rencontrées au marché avant de lancer un appel aux autorités  « Les difficultés sont multiples. Il n’y a pas d’affluence et  quand on a du poisson à vendre avant que nous n’écoulions nos produits au marché cela prendra beaucoup de temps. Quand on fait rentrer le poisson plusieurs fois dans le frigo, nous risquons soit, de donner les poissons par crédit ou de les jeter parce que le produit ne sera plus en mesure d’être encore gardé. Dans ces cas-là, tu perds l’argent investi. Je me demande comment rentrer à la maison sans rien en poche avec les enfants qui attendent le repas. Si le produit est de qualité, je suis sûre que nous aurons de quoi nous remplir le ventre mais, cette fois-ci, je ne sais pas d’où viennent ces poissons minuscules, J’en suis même malade. Une activité qui rapporte beaucoup parce que grâce à elle j’arrive à prendre soin de mes enfants et tout ce qui s’en suit. Je prie et demande au Prof. Alpha CONDE de ne pas nous exclure dans son programme. Moi qui vous parle là, je n’ai pas de fonds de commerce Dieu seul sait comment je fais pour avoir ce poisson»,  a exhorté Mama Bountou BAOGOURA, Marieuse de son état

Hawa THIAM

Tanzanie : des photos de la fille présumée de Samia ébranlent les réseaux sociaux

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Après le décès de John Magufuli en Tanzanie, la Vice-présidente Samia Suluhu Hassan est devenue la première femme à diriger le pays. Elle va finir le mandat de cinq ans du défunt président jusqu’en 2025. Sauf que la nouvelle Présidente qui vient de jurer sur le Saint coran, fait déjà polémique sur les réseaux sociaux à cause de certaines photos de sa fille présumée.

Samia Suluhu Hassan est devenue l’une des deux femmes présidentes actuellement en Afrique, avec l’Ethiopienne Sahle-Work Zewde. Cette musulmane de 61 ans, a été ministre des Femmes et de la Jeunesse, du Tourisme et du Commerce à Zanzibar et ensuite ministre des Affaires de l’Union au niveau national, avant de devenir la colistière de John Mugufuli, réélu en octobre dernier.

Après son investiture en tant que présidente de la République-Unie de Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, qui a juré sur le Saint coran, est déjà sous les feu des critiques sur les réseaux sociaux, à cause de certaines photos de sa fille présumée. La dame sur la première photo avec « la nouvelle présidente tanzanienne Samia Suhulu Hassan », porterait une tenue indécente aux yeux de nombreux adeptes de l’Islam en Tanzanie.

La Présidente Samia Suhulu Hassan, qui a prêté serment vendredi, a conduit le cortège gouvernemental dans lequel beaucoup portaient du noir ou du vert et du jaune pour représenter les couleurs du parti au pouvoir. Pendant ce temps, une photo époustouflante qui mettait en valeur le dos massif de la fille présumée de Samia Suluhu Hassan a suscité beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux.

« Comment une femme musulmane peut-elle s’habiller de la sorte ? J’ai vraiment honte, après que sa mère a juré sur le Saint coran et devant le peuple tanzanien », a écrit un internaute. « Fake news … c’est bien une mère et sa fille, mais pas la nouvelle présidente de la Tanzanie (Samia Suluhu Hassan). Le nom de cette femme est Saada Khamis Fateh et sa fille est Trisha Khalid (elle a joué Ruby dans le drame télévisé, Kovu). Ce sont toutes les deux des actrices. La mère est un MC occasionnel. Arrêtez les publications trompeuses », a indiqué un second intervenant, qui semble bien être au courant de la provenance de cette photo.

Quelle est la bonne version ? Rien n’est moins sûr. Une chose est toutefois certaine, la polémique est lancée sur les réseaux sociaux, à peine 48 heures après l’investiture de la nouvelle Président de la Tanzanie, en remplacement du défunt John Magufuli, emporté par des problèmes cardiaques.

 

Congo : le principal opposant à Sassou N’Guesso passe la Présidentielle sous respirateur

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L’un des principaux challengers de Denis Sassou N’Guesso, Guy Brice Parfait Kolélas, assistera de loin au vote de ce dimanche. Et pour cause. Vendredi dernier, l’homme âgé de 61 ans a été testé positif au Covid-19.

C’est dans un lit d’hôpital et sous respirateur que le principal opposant à Denis Sassou N’Guesso, Guy Brice Parfait Kolélas, arrivé deuxième lors de la Présidentielle de 2016, est apparu dans une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux ce samedi. « Mes chers compatriotes, je me bats contre la mort, mais cependant, je vous demande de vous lever. Allez voter pour le changement. Je ne me serai pas battu pour rien », a déclaré l’homme politique.

C’est dans l’après-midi du vendredi que ce qui était pris pour une crise de paludisme aigu s’est révélé en réalité être une atteinte au Coronavirus. Hospitalisé, Guy Brice Parfait Kolélas n’a pas pu assister au dernier meeting de son parti. Il avait été représenté par Jean-Jacques Serge Yhombi-Opango.

Selon les mots du directeur de campagne du candidat à la Présidentielle, Christian Cyr Rodrigue Mayanda notamment, son évacuation serait envisagée vers la France, ce dimanche matin. « Dans l’après-midi, pendant que nous étions en train de travailler, nous avons appris qu’un avion a quitté ou devrait quitter Paris aux alentours de 18 heures pour venir le chercher. Et si tout se passe bien, aux alentours de 11 heures-12 heures, il devrait gagner Paris pour des soins plus appropriés », a-t-il laissé entendre.

Le principal challenger de Denis Sassou N’Guesso est alors obligé de suivre de loin le vote. 5 700 bureaux de vote doivent ouvrir entre 7 heures et 18 heures sur toute l’étendue du territoire congolais pour accueillir le vote de quelque 2,5 millions d’électeurs hormis les 60 000 éléments des forces de l’ordre qui se sont déjà acquittés de ce devoir, mercredi. Seulement, au Congo, le scrutin semble joué d’avance. Qu’en sera-t-il ?

 

CAN 2021 : la liste du Mali sans aucun joueur de Ligue 1

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Déjà qualifié pour la phase finale de la CAN 2021, le Mali affrontera la Guinée (24 mars) et le Tchad (28 mars) lors des deux dernières journées des éliminatoires avec une liste largement remaniée. Le sélectionneur des Aigles, Mohamed Magassouba, n’a en effet retenu aucun joueur de Ligue 1 française dans sa sélection de 23 joueurs dévoilée ce dimanche, sans doute faute de jet privé pour leur permettre de voyager.

Des cadres comme le capitaine Hamari Traoré (Rennes, photo), Kiki Kouyaté (Metz), Massadio Haidara (Lens), Lassana Coulibaly (Angers), Moussa Doumbia (Reims), El Bilal Touré (Reims), Cheick Doucouré (Lens) ou encore Kalifa Coulibaly (Nantes) manquent ainsi à l’appel. Deux joueurs évoluant en France seront tout de même présents : Souleymane Diarra de Pau en L2 et le gardien Aly Yirango qui évolue en National 2 avec l’US Lusitanos. Pas de place non plus pour Amadou Haïdara du RB Leipzig, sans doute faute d’accord avec son club, ni pour les têtes d’affiche Moussa Marega et Yves Bissouma, tous deux absents de longue date.

Du coup, cette liste fait la part belle aux locaux qui ont atteint la finale du CHAN le mois dernier (défaite 2-0 face au Maroc) avec la présence des Issaka Samaké, Yacouba Doumbia, Sadio Kanouté et autres Demba Diallo, ainsi que de Siaka Bagayoko et Moussa Kyabou, qui se sont récemment exportés à l’étranger. Des éléments comme Samassekou, Djenepo, Falaye Sacko, Adama Traoré ou encore Djigui Diarra feront figure de cadres dans cette liste fortement remaniée.

La liste du Mali

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