Mars, mois dédié aux femmes, est une occasion de se pencher sur leur situation. C’est dans ce cadre que votre quotidien en ligne  www.rtgkoloma.info  a donné la parole aux femmes du marché de Kénien ce vendredi 19 mars pour exprimer leurs difficultés dans les différentes activités.

À entendre ces femmes, et malgré les grands moyens déployés par le Chef de l’Etat, Prof Alpha Condé pour leur cause, l’objectif est loin d’être atteint dans ce sens qu’elles se sentent oubliées dans l’exercice de leurs activités  qui, selon elles méritent un accompagnement.

Maciré CAMARA de dire,  la vente du médicament traditionnel rapporte plus que n’importe quelle activité dans la mesure où l’argent investi genère le double.

Cependant, elle demande au Président de la République, Prof. Alpha CONDE de leur venir en aide en mettant à leur disposition des fonds afin de faciliter leurs activités  « Les années passées, on allait à l’intérieur du pays dans les brousses  pour chercher ces feuilles et écorces. Aujourd’hui, nous achetons ces produits. Les chauffeurs nous envoient les produits de l’intérieur à un coût élevé. On a des difficultés pour avoir de l’argent.  Sinon, quel que soit la somme investie dans cette activité, ça te rapporte le double. Lorsque,  par exemple tu trouves de l’argent avec le Gouvernement, tu peux te lancer dans n’importe quel commerce mais, tu ne t’en sortiras pas comme le médicament traditionnel. Parfois, les médecins viennent nous en acheter pour leur  efficacité. Certaines banques souhaitent notre collaboration mais c’est pour nous arnaquer en disant que pour ouvrir un compte c’est à partir de un million cinq cent milles de nos francs.  Nous remercions Dieu pour sa grâce parce que malgré toutes ces difficultés, parmi nous, il y a certains qui ont construit des maisons, les besoins de nos familles. Je demande au chef de l’État de prêter de l’argent comme les autres parce que nous voulons aussi avancer dans la vie»,  a expliqué la Présidente des vendeuses de médicament traditionnel.

Pour cette autre vendeuse de poisson, le manque de client et la mauvaise qualité des produits de la mer sont les facteurs essentiels des difficultés rencontrées au marché avant de lancer un appel aux autorités  « Les difficultés sont multiples. Il n’y a pas d’affluence et  quand on a du poisson à vendre avant que nous n’écoulions nos produits au marché cela prendra beaucoup de temps. Quand on fait rentrer le poisson plusieurs fois dans le frigo, nous risquons soit, de donner les poissons par crédit ou de les jeter parce que le produit ne sera plus en mesure d’être encore gardé. Dans ces cas-là, tu perds l’argent investi. Je me demande comment rentrer à la maison sans rien en poche avec les enfants qui attendent le repas. Si le produit est de qualité, je suis sûre que nous aurons de quoi nous remplir le ventre mais, cette fois-ci, je ne sais pas d’où viennent ces poissons minuscules, J’en suis même malade. Une activité qui rapporte beaucoup parce que grâce à elle j’arrive à prendre soin de mes enfants et tout ce qui s’en suit. Je prie et demande au Prof. Alpha CONDE de ne pas nous exclure dans son programme. Moi qui vous parle là, je n’ai pas de fonds de commerce Dieu seul sait comment je fais pour avoir ce poisson»,  a exhorté Mama Bountou BAOGOURA, Marieuse de son état

Hawa THIAM

Previous articleTanzanie : des photos de la fille présumée de Samia ébranlent les réseaux sociaux
Next articleCoopération : la Guinée et le Maroc signent un Mémorandum d’Entente dans le domaine de la formation

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here