Dortmund's Norwegian forward Erling Braut Haaland (C) celebrates with his teammates their victory 4:0 after the German first division Bundesliga football match BVB Borussia Dortmund v Schalke 04 on May 16, 2020 in Dortmund, western Germany as the season resumed following a two-month absence due to the novel coronavirus COVID-19 pandemic. (Photo by Martin Meissner / POOL / AFP) / ALTERNATIVE CROP (Photo by MARTIN MEISSNER/POOL/AFP via Getty Images)

Le championnat allemand de football a repris samedi dans des stades vides. Mais c’est une victoire importante pour l’industrie du football, notamment européen. Car, il ne faut pas s’y tromper, le foot est un énorme business qui génère des milliards de dollars de revenus en ce qui concerne les droits de télévision (en Allemagne il y a 300 millions d’euros de cagnotte), de publicité en tous genres (maillots, affichages, sponsoring, droits d’image etc.)

Un nombre impressionnant d’individus en vivent dans le monde entier : entraineurs, managers, journalistes, agents de joueurs, avocats etc. Les championnats nationaux et continentaux génèrent des revenus qui font saliver et c’est ce qui expliquent l’existence d’un véritable marché des joueurs mondialisé où les « pépites » s’achètent, comme il se doit, à prix d’or.

Cet immense marché était à l’arrêt depuis, environ deux mois, et l’inquiétude commençait à gagner les esprits : Les championnats hollandais, français et belge sont arrêtés, pour cette saison et les champions désignés.

La première League anglaise attend de reprendre, la Liga espagnole, aussi, tout comme le championnat italien. Ces trois grands championnats européens vont certainement reprendre, maintenant que les Allemands ont foulé à nouveau les pelouses.

Et que tout semble s’être bien passé : sans spectateurs, à huis-clos, les joueurs ayant été testés et les entraineurs portant des masques. Le spectacle a eu lieu et les caméras ont pu opérer et retransmettre en direct les matches. Les revenus des droits de télévision sont ainsi sécurisés et, sans doute, certaines faillites probables de clubs évitées.

L’enjeu est d’abord économique, dans une Allemagne, qui s’en sort mieux que ses voisins, mais qui est entrée en récession. Comme la France ! Le cas du foot est comme qui dirait l’arbre qui cache la forêt de l’ensemble de l’industrie sportive stoppée net par la pandémie du covid19.

Les courses de Formule 1 n’ont même pas démarré cette saison, la NBA est au milieu du gué, le tournoi de tennis de Wimbledon, le plus ancien du monde est annulé. Une première !

Les jeux olympiques de Tokyo, aussi, portant un rude coup au Japon qui avait déjà investi 5 milliards de dollars, le Baseball américain, sport le plus populaire aux USA, est en proie à la question shakespearienne: to be or not to be.

Toute industrie qui prospère sur la présence des foules est plongée dans l’incertitude. C’est pour quoi l’air frais qui vient de souffler des stades allemands donne une bouffée d’oxygène au monde sportif mondialisé. Si tout se passe bien-si aucun des joueurs qui ont joué ce samedi- n’est contaminé, dans les deux semaines qui suivent, l’exemple allemand   fera tâche d’huile.

Ce sera le début de la continuation des championnats européens sous covid 19, en direct à la télévision, sans spectateurs dans les stades, mais bien assis chez eux, confinés ou déconfinés, interdits d’accès dans les temples du ballon rond qui, naguère, étaient les seuls, dans une Europe qui fréquente peu les lieux de culte, à accueillir des dizaines de milliers de fidèles exaltés.

Covid19 ou pas, the show must go on. N’est ce pas?

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